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13 May 2019

INTERVIEW - Hubert Fournier, directeur technique national (DTN) à la FFF : « La Sud Ladies Cup est un moment important pour nous »

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Hubert Fournier, directeur technique national (DTN) à la Fédération Française de football était présent vendredi à Mallemort pour la deuxième journée de la Sud Ladies Cup. Nous sommes allés à sa rencontre pour comprendre les missions de la Fédération Française pour le football féminin à travers la Sud Ladies Cup et la Coupe du Monde féminine à venir, ainsi que les enjeux.

Hubert, quelles sont les raisons de votre présence à la Sud Ladies Cup ?

Déjà pour regarder notre équipe de France, c’est important de voir l’évolution de nos jeunes filles. On a été agréablement surpris de la qualité du plateau l’année dernière pour la première édition de la Sud Ladies Cup. Je suis content qu’il y ait cette deuxième car cette compétition est appelée à se pérenniser. Pour nous, c’est un moment important de la saison.

Pourquoi est-ce essentiel pour vous de participer à cette compétition ?

Cela permet d’avoir des rencontres intéressantes, de faire un brassage en fin de saison pour le coach afin de voir la progression des filles. C’est forcément un atout considérable pour le sélectionneur.

Quelles sont vos attentes pour la Coupe du Monde féminine ?

Il y a deux attentes. La première est au niveau de la qualité de l’organisation. En tant qu’organisateur, nous avons un devoir de réussite, on est sur le bon chemin, on a hâte d’y être ! Et la seconde est au niveau sportif bien sûr, le président est ambitieux, il a demandé a minima le dernier carré. On va se confronter aux meilleures nations, avec un éventuel quart de finale contre les États-Unis, cela va être aussi un rendez-vous important pour nous jauger et savoir si on pourra gagner cette compétition.

Qu’est-ce qui a été mis en place depuis votre accession au poste de directeur technique national ?

C’est un travail d’une vingtaine d’années qui a commencé bien avant mon arrivée, la Fédération a mis des moyens conséquents avec la mise en place de pôles espoirs féminins sur l’ensemble du territoire. À l’heure où on se parle, il y a sept pôles régionaux plus le pôle France qui est la cheville ouvrière pour former les filles au plus haut niveau ainsi que le travail important de la structuration des clubs avec des écoles féminines de football et des sections féminines au sein des clubs professionnels. Ils ont pris conscience de l’importance d’avoir une section féminine de bon niveau et c’est primordial pour pérenniser le haut niveau de notre fédération.

La Sud Ladies Cup rentre parfaitement dans ce cadre-là ?

Exactement, c’est une belle vitrine pour le football méditerranéen, il en a besoin et puis en cette fin de saison, c’est l’occasion de préparer le championnat d’Europe de juillet. Comme c’était le cas aussi l’an dernier pour préparer la Coupe du Monde U20 en Bretagne. La grande partie des filles qui sont là seront celles qui disputeront l’Euro donc c’est une belle préparation et c’est pour cela que c’est intéressant pour le sélectionneur.

Emelyne Laurent, présente à la Sud Ladies Cup l’an dernier va disputer en juin la Coupe du Monde avec les A, c’est la parfaite illustration du succès du football féminin ?

Tout à fait, ce sont des choses qu’on aime voir et j’espère qu’il y aura d’autres filles ici qui auront la chance à l’avenir d’être sous la bannière de notre équipe de France A.

 Propos recueillis par Julien Philipakis