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23 mai 2016
André Mercheyer (adjoint aux sports de Six-Fours) : "A la croisée des chemins entre les jeunes et le monde professionnel"
Mercredi 25 mai, quatre équipes du groupe B (Portugal exempt) disputeront leur rencontre au stade Antoine Baptiste, l'enceinte de Six-Fours « qui recèle l’une des plus belles pelouses du Var ». A l’approche de cette réception, l’adjoint aux sports de Six-Fours témoigne de l’intérêt qui réside autour de cet événement.
Comment avez-vous découvert le Festival International Espoirs ?
J'ai l'impression de l'avoir toujours connu. Je suis plus âgé que lui mais de quelques années seulement, alors depuis ma plus tendre jeunesse je le suis annuellement. Cette édition sera assez particulière car je connaissais bien Maurice Revello du fait que j'étais président d'un club de foot. On avait eu l'occasion de se côtoyer à plusieurs reprises pour des matches de jeunes.
En quoi ce tournoi est attractif ?
Il est à la croisée des chemins entre les jeunes et le monde professionnel. C'est-à-dire que c'est à la fois l'antichambre des pros, puisqu'ils évoluent déjà à un très haut niveau, mais ils ne sont pas encore dans le monde intouchable des grandes stars. En raison de leur jeunesse ils sont encore proches de la réalité et respectueux des valeurs qu'inculquent le sport. Alors on peut les approcher, discuter avec eux, ils ont encore la courtoisie de répondre, de signer des autographes et c'est ce côté là qui est très agréable.
A quoi ressemble le stade Baptiste de Six-Fours ?
C'est une enceinte qui recèle une pelouse d'une très belle qualité. Je pense qu'à l'heure actuelle, je n'ai pas honte de le dire, nous avons une des plus belles pelouses du Var. Le complexe est entretenu par une équipe municipale, que nous avons formée, et qui met tout son cœur à l'ouvrage. Il possède une tribune de 600 places et tout autour du stade il y a de quoi faire asseoir les spectateurs.
En quoi est-ce bénéfique pour Six-Fours d'accueillir un tel événement ?
Par le passé la ville de Six-Fours accueillait régulièrement des rencontres. Depuis 2000 nous avons organisé un tournoi international des 16 ans, où les plus grands clubs d'Europe venaient : Barcelone et le Milan AC notamment. On a reçu Messi à Six-Fours lorsqu'il avait 16 ans, Samir Nasri également, Hugo Lloris... Donc nous avons aussi eu nos heures de gloire. Mais depuis deux ans ce tournoi n'existe plus. Alors lorsqu'Alain Revello m'a contacté pour accueillir une étape du Festival, c'est avec beaucoup de plaisir que nous avons accepté de le recevoir.
Quelle est la politique sportive de Six-Fours ?
Il s'agit d'encadrer les jeunes, de faciliter leur socialisation. Ce qui nous importe c'est qu'ils puissent pratiquer la passion qui les anime. Pourtant, ce football tant décrié, que l'on montre si souvent du doigt, c'est quand même l'un des seuls sports qui va chercher les jeunes aux pieds des immeubles, partout en France. Et c'est en cela que le football, le Festival Espoirs et la ville de Six-Fours se rejoignent.
Harry Hozé
