Dans la foulée d’une année 2017 fructueuse avec les Corinthians couronnée par une flopée de buts et un titre de champion du Brésil, Jô avait décidé en janvier dernier de rejoindre la formation japonaise de Nagoya Grampus. Recruté contre un chèque de 11M€, l’international brésilien (20 sélections, 5 buts) devenait par la même occasion le joueur le plus cher de l’histoire de J-League.
Si Nagoya Grampus a finalement connu une année 2018 décevante en évitant de justesse la relégation (15e), Jô a en revanche largement justifié son recrutement en terminant meilleur buteur de la J-League qui s’est terminée ce samedi.
L’ancien joueur de Manchester City a remporté ce titre honorifique en inscrivant 24 buts en 33 rencontres de championnat.
Le Brésilien, passé par le Tournoi Maurice Revello en 2004, a notamment réussi la prouesse d’inscrire deux triplés cette saison : contre Gamba Osaka (3-2) et les Urawa Reds (4-1).
Le buteur de 31 ans perpétue la tradition des joueurs brésiliens ayant brillé au Japon. Avant lui, d’anciens internationaux auriverde avaient montré l’étendue de leur talent en J-League à l’instar de Leonardo (Kashima Antlers) ou encore Dunga (Jubilo Iwata).
Amayes Brahmi
Crédits photo : Nagoya Grampus