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3 juin 2019

Guus Hiddink, star de la sélection chinoise

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Aujourd’hui entraîneur de l’équipe Espoirs de Chine, Guus Hiddink a beaucoup voyagé dans sa carrière de coach : Corée du Sud, Angleterre, Espagne, Russie, Turquie ou encore Australie. Retour sur la carrière et le palmarès d’un des entraîneurs les plus connus de la planète football.

Sans poste depuis son départ de Chelsea en 2016, Guus Hiddink a retrouvé un banc de touche. La Fédération Chinoise de Football a nommé le Hollandais à la tête de sa sélection espoir en septembre dernier. L’objectif est de faire progresser le football chinois et de mener les moins de 21 ans aux JO de Tokyo. Mais avant le Japon, il y a la France et le Tournoi Maurice Revello. Un bon test pour savoir si cet adepte du football total saura sublimer son équipe, comme il a su le faire auparavant avec le PSV Eindhoven, la Russie ou encore la Corée du Sud.

En tant qu’entraîneur, Guus Hiddink fait ses armes au Pays-Bas, d’abord au VBV De Graafschap puis au PSV. D’abord assistant pendant trois saisons, de 1984 à 1987, le Hollandais prend la tête de l’équipe première d’Eindhoven et impose son style. Le PSV Eindhoven remporte la prestigieuse Ligue des Champions en 1988 pour la première fois de son histoire et Guus Hiddink n’est pas étranger à ce succès. C’est lui qui met en place un jeu offensif, le fameux football total, cher à la tradition néerlandaise.

Entraîneur globe-trotter

Après ce passage à Eindhoven, le coach part à l’étranger. Le Fenerbahçe et le FC Valence entre 90 et 94, puis il retourne en Hollande pour prendre les rênes de la sélection nationale. Malgré un effectif pétri de talents, avec des joueurs comme Van Der Saar, Kluivert, Seedorf ou encore Bergkamp, Guus Hiddink est éliminé aux tirs au but par les Français en quart de finale de l’Euro 1996. Deux ans plus tard, en 1998, les Oranjes sont sortis aux portes de la finale de la Coupe du monde par le Brésil et finissent 4e de la compétition.

Rebelote en 2002 quand, à la surprise générale, il amène la sélection sud-coréenne en demi-finale de son mondial, après avoir pris ses fonctions seulement un an plus tôt. Encore une fois, c’est le Brésil qui l’empêche d’accéder à la finale. Après cet exploit, le Stade de la Coupe du monde de Gwangju change de nom et devient le stade Guus Hiddink. Il retourne, encore une fois, au pays, après cette aventure en Asie et retrouve le banc du PSV. Il atteint le dernier carré de la Ligue des Champions en 2005, après avoir éliminé l’AS Monaco et l’OL. La même année, le PSV réalise le doublé coupe - championnat.

Depuis 2005, Guus Hiddink a beaucoup voyagé : Australie, Russie, Turquie, Angleterre, en passant, jamais deux sans trois, une nouvelles fois par la Hollande. L’ancien entraîneur de Chelsea a posé ses valises en Chine en septembre dernier et a pris la tête de la sélection espoirs. Nul doute que toute l’expérience emmagasinée depuis ses débuts sur un banc de touche en 1982, ainsi que sa philosophie de jeu, permettront aux jeunes Chinois de progresser et de, pourquoi pas, jouer les trouble-fêtes lors du Tournoi Maurice Revello.

Arnaud Delayre