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27 décembre 2019

Zoom sur Cyrille Valota, PDG de Péchés Gourmands

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Depuis des années, Péchés Gourmands, partenaire du Tournoi Maurice Revello, émoustille nos papilles avec ses biscuits artisanaux. Nous sommes allés à la rencontre de Cyrille Valota, le dirigeant de l’enseigne, afin d’en savoir plus sur l’histoire de l’entreprise.

 Le football et la biscuiterie. Deux domaines totalement différents sur le papier et pourtant deux univers liés à travers le Tournoi Maurice Revello et Péchés Gourmands. Une question d’affinités avant tout. « Cela fait une quinzaine d’années que nous sommes partenaires », amorce Cyrille Valota, le PDG de l’enseigne spécialisé en biscuits artisanaux. « En fait, je connaissais le papa d’Alain Revello, Maurice, dont j’étais voisin à titre personnel. On se connaissait bien, ils ont vu ma fille grandir. Un jour, il est venu me voir en disant qu’il organisait le Festival International Espoirs que je ne connaissais pas », concède-t-il.

 Pas un frein cependant à une entente qui perdure depuis. « Je suis issu d’une TPE, pour moi ça se mariait bien. On a en commun l’esprit d’équipe et l’idée de supporter des équipes de jeunes me paraissait bien. De plus, la relation humaine a joué son rôle. Elle est toujours existante aujourd’hui avec les fils de Maurice, Alain et Philippe ».

 Si au fil des années, le Tournoi Maurice Revello a grandi, on peut en dire tout autant de Péchés Gourmands dont les premières boutiques sont apparues en 1999. Avec un tournant en 2008 : « Cette année-là, on est devenus franchiseurs à une époque où nous avions quatre boutiques. Notre croissance est plus importante ces dernières années et cela est dû à ce développement en franchises. C’est par ce biais que nous avons réussi à avoir un maillage au niveau national », détaille Cyrille.

 Le pari de l’agrandissement réussi, Péchés Gourmands se concentre désormais, à la manière d’une équipe de football, sur de nouveaux objectifs. « Aujourd'hui, on est en train de basculer sur le bio. On est vraiment des producteurs et artisans. De ce fait, nous sommes vraiment portés sur des produits qualitatifs. La sélection des matières premières pour nous c'est le plus important », glisse le patron de Péchés Gourmands. Et de préciser : « Je ne suis pas certain que le bio en lui-même veut dire qualité. On peut faire bio et pas bon […] Je vais vous donner un exemple idiot : on est labellisés « Origine France Garantie » depuis 7 ans. Ce qui veut dire que toutes nos matières premières doivent venir de France y compris nos emballages et notre main d'œuvre. Dans le bio, ce n’est plus le cas déjà. On peut très bien avoir de la farine qui vient de Roumanie. Du beurre qui vient de Hollande. Du moment qu'il est bio sachant que le cahier des charges bio de ces pays-là n’est pas le même que celui de la France. Il y a quand même beaucoup de qualité dans le bio qui se fait fort heureusement et nos clients sont de plus en plus demandeurs par rapport à ça. »

Des clients qui pourraient bien devenir de plus en plus nombreux si Péchés Gourmands poursuit son développement. « La prochaine étape, on est déjà en train de la franchir depuis quelque temps. C'est vraiment le développement sur la partie torréfaction, CHR (NDLR : Café, Hôtel, Restaurant) avec tout ce qui est biscuits d'accompagnement café bord de tasse. C'est ce qu'on développe depuis deux-trois ans et on a de plus en plus de gros clients sur le secteur. Deuxième aspect aussi qu'on développe de plus en plus, c'est tout ce qui est fabrication à façon ».

Des ambitions nombreuses et il faut croire que l’appétit vient en mangeant puisque Cyrille ne se ferme aucune porte. Pas même celle d’une expansion à l’étranger. « La partie franchise est lancée, elle va continuer à se développer de manière naturelle. Peut-être qu'un jour, on passera hors de nos frontières. La Belgique l'Espagne ou l'Italie mais ça se fera de manière naturelle on n'a pas de prospection. Il y a déjà assez de boulot chez nous donc il n'y a pas de prospection acté pour le moment ».