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4 mai 2012
Fred Brando : «Des souvenirs pour toute une vie »
En finale contre Juninho
« Au Festival Espoirs de Toulon, on rencontre des futurs stars et, bien sûr, on ne s'en rend pas compte sur le coup. C'est après que l'on comprend. Je ne me rappelais pas avoir joué contre Juninho en finale en 1995. Avec le recul c'est sympa. Je pense que ceux qui ont la chance de poursuivre une belle carrière professionnelle se projette sur autre chose. Les autres percutent très vite. Moi j'ai mis 17 ans pour réaliser (rires) ».
Frédéric Brando fait partie des régionaux de l'étape comme Ginola, Meyrieu ou Eyraud. Ce tournoi a donc une saveur particulière pour lui : « C'est comme disputer une petite coupe du Monde. Il y a quand même une certaine pression lorsqu'on joue à domicile devant sa famille et ses amis. Surtout que j'étais le seul Toulonnais en équipe de France. Je voulais être à la hauteur. Deux finales perdues de justesse contre le Brésil et l'Angleterre c'est correct « .
Face à Redknapp ou Sutton
Un bel exploit ! Rares sont ceux qui ont réalisé ce genre de doublé. C'est dire la précocité de Brando révélé à Toulon en 1993 et qui a confirmé sous le maillot du Havre en 1995. L'occasion de jouer avec Létizi, Ibrahim Ba, Maurice, Diomède ou Marlet mais aussi Pires, Dhorasoo ou Dacourt. Toujours enrichissant. Tout comme le fait de se frotter à des éléments comme Jamie Redknapp (Liverpool) ou le buteur Chris Sutton (ex Blackburn). « Je me souviens de tout. On était à l'hôtel à Bandol c'était génial. Je me rappelle d'un Ecosse - France à Ste Maxime perdu 2-1 et d'une pression immense contre le Mexique à Aubagne. Il fallait mettre un carton pour passer et on gagne 5-0 c'était la folie. Ce sont des souvenirs pour toute une vie » avoue t-il. Pourtant, Fred Brando a confirmé. Il disputera même une finale de coupe UEFA avec l'OM contre Parme. Mais comme pour la Gambardella, le Festival Espoirs de Toulon par définition ne dure qu'un temps. Ou deux pour certains... Raison de plus pour en profiter
An D
