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26 mai 2012

Un match terne entre le Maroc et le Belarus

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Pas de but et pas de vainqueur dans cette deuxième journée de la poule B entre la Bielorussie et le Maroc (0-0) au stade du Ray à Nice. Si les deux équipes ont tout tenté pour prendre l’avantage, elles ont proposé un spectacle technique indigne du Festival espoirs.

Le match a mis longtemps à se décanter, les deux équipes jouant déjà une finale en vue d’une qualification. Malheur au perdant donc. Pourtant l’entraineur du Maroc, Pim Verbeek a décidé de faire tourner la quasi globalité de son effectif, réalisant 8 changements par rapport au match face au Mexique.

Dans un match particulièrement pauvre sur le plan technique, ce sont les joueurs du Belarus qui se sont illustrés les premiers. Khvashchinski perd un duel de la tête face au gardien marocain Bounou aux 25 mètres (12’). On prend les mêmes et on recommence quelques minutes plus tard. Lancé en profondeur, l’attaquant du Dinamo Brest oblige Bounou à sortir une merveilleuse parade (19’). Aucun but à la pause mais une légère domination du Belarus qui s’est procuré les meilleures occasions. Toutefois le spectacle n’est pas au rendez-vous.

En seconde période, le Belarus se montre toujours aussi incisif. Sivakov frappe un coup franc à l’entrée de la surface, Bounou boxe des poings vers Voronkov qui reprend de volée mais ne suprend pas le gardien du WA Casablanca (43’). L’entrée de Labyad en cours de jeu a permis au Maroc de retrouver son football. Les Lions de l’Atlas se sentent plus à l’aise et inquiètent les coéquipiers d’Aleksandr Gutor. Frikeche (Mar, 18) élimine le gardien du Belarus puis tente sa chance. Le ballon file en direction du but mais Politevich dégage sur la ligne (56’). Les Marocains prennent le pas en seconde période mais n’arrivent pas à concrétiser. Fettouhi lance bien Mokhtar qui échappe à la défense du Belarus avant de dévisser complètement sa frappe (67’). Le temps avance et les joueurs insistent. En vain. Il n’y a pas eu de gagnant dans ce match des vaincus. La qualification semble bien loin.

Florian Delle Vergini