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11 avril 2018

INTERVIEW : le Festival Espoirs 2015 remporté avec la France, sa progression avec Angers SCO… Baptiste Santamaria revient sur son parcours !

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En 2015, l’Equipe de France remportait le Festival International Espoirs. Un succès auquel a pris part un certain Baptiste Santamaria. Depuis son succès avec les Bleuets, le joueur de 23 ans s’est affirmé avec Angers SCO, disputant plus de 60 matchs de Ligue 1 en l’espace de deux saisons. Le milieu angevin revient sur sa progression et se évoque ses souvenirs du Festival. Interview !

Au moment de disputer le Festival Espoirs en 2015, vous évoluez en Ligue 2 (au Tours FC) et vous débarquez dans une sélection composée d’une majorité de joueurs appartenant à des clubs de Ligue 1. Comment se sont déroulés les premiers pas ?

Très bien. Je me suis senti très à l’aise. J’étais tout simplement comme un poisson dans l’eau. Je me sentais bien.

La France a réussi l’exploit de remporter tous ses matchs cette année-là en en marquant toujours au moins deux buts dans chaque rencontre. Comment expliquer une telle réussite ?

Je pense qu’on avait un super groupe avec beaucoup de qualité. D’ailleurs, 80 à 90% des joueurs qui composaient cette équipe sont actuellement en Ligue 1 ou en Ligue 2 donc je pense que ce n’était pas un hasard.

Peut-on aussi parler d'un lien spécial avec le sélectionneur Francis Smerecki ? On se rappelle que les joueurs l’ont porté en triomphe à la fin de la finale contre le Maroc.

Oui, c’est un entraîneur emblématique de ces catégories. C’est un super coach.

Durant ce tournoi, vous disputez trois matches (contre les Etats-Unis, le Costa Rica et les Pays-Bas). Quel bilan tirez-vous de cette expérience lors du Festival International Espoirs 2015 ?

Une bonne expérience durant laquelle on a pu se confronter à ce qui se fait de mieux à l’étranger. Cela nous permet de nous situer et on se rend compte qu’on s’en sort plutôt bien.

En parlant des joueurs étrangers, est-ce qu’il y a eu un adversaire qui vous a marqué ?

Oui, le Costa Rica. Ils ne lâchent rien et on sent que c’est dans leur ADN. Lorsqu’on voit aussi leur équipe A, on se rend compte que l’état d’esprit reste le même que ça soit chez les seniors ou les jeunes. Ça reste la même façon de jouer.

Le fait de se confronter à des adversaires « différents », qu’est-ce que cela vous apporte dans votre progression ?

Ça apporte un plus au niveau de l’expérience. Aujourd’hui, en Ligue 1, il y a beaucoup de nationalités différentes et on se rend compte que lorsque nous affrontons le Costa Rica, c’est un style de jeu différent avec des joueurs dotés d'un tempérament différent. C’est aussi ce qu’on retrouve dans notre championnat avec les joueurs venus d’autres pays.

Lors du Festival Espoirs 2015, vous jouez juste devant Presnel Kimpembe et aux côtés de Thomas Lemar, deux joueurs qui ont depuis intégré l’équipe de France A. Comment jugez-vous leur évolution, vous qui les avez connus comme coéquipiers et adversaires en Ligue 1 ?

Je dirais qu’ils ont poursuivi leur progression. Thomas jouait à Caen, et a été transféré à Monaco juste après le Festival Espoirs et Presnel était déjà au PSG. Lorsque nous évoluions avec eux, on sentait déjà que Presnel était archi-solide, il avait toutes les qualités qu’il est en train de peaufiner actuellement. Quant à Thomas, c’était un phénomène qui pouvait aller aspirer à plus haut.

Selon vous, est-ce que des joueurs de cette équipe de France 2015 sont susceptibles de les rejoindre en Bleu à l’avenir ?

Oui, je pense à Enzo Crivelli ou Fares Bahlouli, j’espère pour lui même si à Lille, c’est un peu plus compliqué. Certains joueurs aussi qu’on voit un petit peu moins ces derniers temps mais qui ont des qualités comme Adrien Hunou. Il y a pas mal de joueurs.

Un moment sportif ou extra-sportif à ressortir de ce Festival International Espoirs 2015 ?

Je dirais les restaurants ! C’était super sympa tout comme nos petites soirées au casino (rires) ! L’ambiance était très bonne, on a fonctionné comme un groupe qui se connaissait depuis des années.

Plusieurs années avant vous, en 2007 plus précisément, Thomas Mangani, votre coéquipier à Angers, a remporté le Festival International Espoirs. Est-ce que vous vous inspirez de lui pour votre progression ?

Nous avons un jeu différent mais on se complète. Déjà, il est gaucher et moi droitier. Je me sers de son expérience dans le sens où on s’aide mutuellement et qu’il peut m’apporter quelques conseils.

A titre personnel, vous êtes sur le point de boucler un deuxième exercice complet en Ligue 1. Encore une fois, vous êtes l’un des joueurs les plus utilisés d’Angers. Quel regardez portez-vous sur votre évolution ?

Je pense que je continue à être sur une bonne pente. Je commence à m’affirmer en Ligue 1 donc c’est une bonne chose. A voir si je peux continuer à bien bosser pour peut-être aller voir plus haut.

Quels sont les éléments à améliorer pour franchir un palier ?

Tous ! En insistant sur mon jeu en avant afin de casser davantage les lignes.

Propos recueillis par Amayes Brahmi - Suivre @AmayesB