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4 juin 2019
INTERVIEW - Ronald Zubar : « Un tournoi connu, reconnu et suivi à travers le monde »
Ronald Zubar était présent dans les tribunes du Stade De Lattre à Aubagne, pour assister à la victoire de la France contre le Qatar (2-0). Les raisons de sa venue, sa vision sur le Tournoi et sa carrière... Interview avec l'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille.
Ronald, vous êtes ici en tant que recruteur ou comme simple observateur ?
Je suis en simple observateur. Je suis venu avec des amis. En plus, l'Équipe de France joue et je n'avais jamais vu un match des jeunes Bleuets au Tournoi Maurice Revello, donc c'était l'occasion.
Que pensez-vous du Tournoi ?
Je suis agréablement surpris de l'engouement qu'il y a autour du Tournoi. Je me rappelle quand je vivais aux États-Unis, dans mon ancien club des New York Red Bulls, deux jeunes devaient participer au Tounoi et ils étaient euphoriques à l'idée de venir jouer ici. On regardait les matches à la télé, donc c'est quand même un tournoi qui est connu, reconnu et suivi à travers le monde.
C'est une réussite selon vous ?
Oui, absolument ! Il n'y a qu'à voir dans la tribune ! Ça parle toutes les langues, les gens viennent de tous les horizons. Ça montre bien que c'est une réussite.
Il y a une équipe qui vous a épaté jusqu'ici ?
Pour le moment, non, parce que c'est le premier match du Tournoi auquel j'assiste, celui de l'Équipe de France. Une équipe très jeune, mais intéressante. J'espère que leur jeunesse ne les empêchera pas de confirmer contre d'autres nations, comme le Brésil. Je reviendrai sûrement voir le match France-Brésil, ça va sûrement être une belle rencontre.
Où en êtes-vous dans votre carrière ? Est-ce que vous y avez mis un terme ?
Non, je n'ai pas mis un terme à ma carrière. Pour le moment, je m'occupe de mes enfants et de mon association en Afrique, Atcha Academie du Niger. C'est une école de football. Mais j'ai des projets avec quelques clubs en France, dans la région. Ma femme et mes enfants sont bien ici, moi aussi donc je ne cherche pas à l'étranger.
Propos recueillis par Jordan Bozonnet et Arnaud Delayre
Crédits photo : Jordan Bozonnet
