Passé notamment par l’AS Monaco et l’Olympique de Marseille durant sa carrière de joueur, Frédéric Brando officie désormais en tant que recruteur pour l’OGC Nice. En marge de République Tchèque – Mexique, l’ancien milieu de terrain nous a donné de ses nouvelles. Tout en nous racontant ses souvenirs du Festival, lui qui fut finaliste en 1993 et 1995.
On vous voit dans les tribunes depuis plusieurs jours, quelle est la raison de votre présence ?
Je viens de signer un contrat avec l’OGC Nice en tant que recruteur pour intégrer la cellule professionnelle.
Venir à un tournoi international de ce genre, qu’est-ce que cela apporte à un recruteur justement ?
Le Festival de Toulon fait venir des recruteurs de tous les pays, c’est que certainement il y a des équipes de qualité. Il ne faut pas oublier que ce sont des sélections, il y a des jeunes joueurs, certains sont déjà confirmés. Après c’est aux clubs et aux recruteurs de dénicher les meilleurs joueurs.
« 10 ou 15 de tournoi extraordinaires »
A titre personnel, vous aviez pris part au Tournoi en 93 et 95. Quels sont les souvenirs qui vous viennent ?
Ce sont d’excellents souvenirs même si on a échoué en finale à chaque fois. La première contre l’Angleterre et la deuxième contre le Brésil. Ça reste malgré tout dix ou quinze jours de tournoi extraordinaires. C’est vraiment la cohésion d’un groupe qui ne se connait pas au départ puisque c’est une sélection nationale donc tout le monde ne se connait pas forcément.
Si je dois ressortir un match en particulier, c’est celui contre le Mexique en 1995. Il fallait les battre par trois buts d’écart en poules pour passer et on les a battus 5-0 finalement !
Vous avez participé à deux éditions, avez-vous été marqué par des joueurs ou une équipe en particulier ?
Sur le moment, non. On a 19 ou 20 ans quand on fait ce tournoi-là et après les carrières évoluent. En 1995 en finale, j’avais joué contre Juninho Pernambucano. Dans notre équipe, il y avait Robert Pires, Vikash Dhorasso, Bernard Diomède, le fait d’avoir joué avec eux, c’est une certaine fierté. J’ai ensuite retrouvé Pires et Dhorasso en club. Je retiens surtout la bonne entente qu’on a eue dans ce groupe et qu’on a su garder lorsque nous sommes devenus coéquipiers ou adversaires en clubs.
Amayes Brahmi