L'heure de la finale a sonné. La France affronte ce soir l'Angleterre au Parc des Sports d'Avignon (18h45) pour ce qui ressemble à une finale de rêve. Quatre victoires chacune, les deux meilleures attaques,... Difficile de rêver mieux. Si l'Angleterre semble avoir un léger avantage sur le papier, la France aura des arguments à faire valoir. Tout d'horizon, ligne par ligne, des forces en présence.
Un milieu anglais complémentaire
Si jeune et pourtant déjà si mature. Nathaniel Chalobah, James Ward-Prowse et Lewis Baker devraient être tous trois alignés au milieu par Gareth Southgate. Trois hommes et trois profils différents. Impressionnant physiquement, Nathaniel Chalobah, en sentinelle, ratisse un nombre incalculable de ballons. Toujours très propre et sobre, James Ward-Prowse est le Monsieur distribution de son équipe. Le joueur de Southampton, doté d’une excellente vision du jeu, donne en bon capitaine le tempo anglais. Enfin, il y a Lewis Baker qui depuis le début du Tournoi s’est trouvé une nouvelle passion : marquer. Co-meilleur buteur avec Sehrou Guirassy (3 buts), le joueur de Chelsea est plus porté vers l’avant que ses deux compères du milieu. Les Français devront faire très attention à lui puisqu’il se procure toujours de nombreuses occasions.
La France orpheline de Kilic
Samed Kilic forfait – lésion musculaire -, Patrick Gonfalone devra composer, comme depuis le match face au Mali, sans son métronome. Pour pallier l’absence de l’Auxerrois, Maxime D’Arpino pourrait être aligné au côté d’Oliver Kemen et de Brahim Konaté. Beaucoup moins expérimentés que leurs homologues anglais, les trois joueurs de l’équipe de France devront compenser par beaucoup d’agressivité et de justesse tactique. Mais ça, la formation « made in France » sait le faire et Patrick Gonfalone ne manquera pas de rappeler à l’ordre ses jeunes si l’un venait à ne plus être en place. Face au Mali, les Bleuets n’ont pas su répondre à l’impact physique et en ont perdu leur football. Face à l’Angleterre, les partenaires d’Olivier Kemen devront répondre par du jeu, pour ne pas perdre le Nord …
Romain Colange