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28 May 2017

Les coulisses du Festival : à la rencontre du sélectionneur japonais Masanaga Kageyama (épisode 1)

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Alors que le Japon débute le Festival International Espoirs 2017 ce lundi à Aubagne (17h00) face à Cuba, nous sommes allés au stade Marcel Cerdan de Carnoux, à la rencontre du sélectionneur nippon Masanaga Kageyama afin de prendre la température. Interview.

Vous êtes là depuis quelques jours seulement. Est-ce que c’est difficile de s’acclimater à la chaleur ainsi qu’à la différence de zone horaire ?

Nous sommes arrivés il y a deux jours seulement. Par conséquent, je ne peux pas dire que les conditions sont parfaites, c’est impossible. Cependant, tout ceci s’améliore jour après jour. Je pense que venir deux jours avant le début de la compétition est suffisant. Si nous étions arrivés une semaine auparavant, cela aurait plus que parfait mais nous n’avons pas besoin de cela. Deux jours, c’est très bien.

Comparé à l’édition précédente, le Japon viendra avec une équipe rajeunie. Pensez-vous que cela créera une quelconque différence avec les autres nations ?

L’équipe venue l’année dernière était celle qui a participé aux Jeux Olympiques dans la foulée. Leur coach m’avait indiqué que cela avait été difficile d’affronter des équipes comme l’Angleterre par exemple. Cette année, j’ai entendu dire que les nations participantes viendront avec leurs U19 ou U20 et je pense que nous pouvons faire une meilleure performance qu’en 2016.

En observant l’entraînement, nous ressentons une bonne ambiance au sein de votre groupe. Est-ce que cela peut être un atout durant la compétition ?

L’ambiance est bonne en effet. La personnalité de chaque joueur est unique et très lumineuse. Cependant, je n’ai rien fait pour créer cette atmosphère. Cela est dû à leur caractère.

Tokyo va organiser les Jeux Olympiques dans trois ans. Est-ce que cet événement est dans un coin de votre tête ?

Oui, exactement. Certains joueurs de notre équipe ont le potentiel pour disputer les Jeux Olympiques et ils ont donc une certaine motivation en venant ici au tournoi Maurice Revello.

Propos recueillis par Amayes Brahmi et Mathieu Lauricella
Vidéo :
Rémi Martinat