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20 April 2018
Ça s'est passé en... 1997 : une génération française en or menée par Henry, Trezeguet et Anelka (8/16)
À l'aube de sa 46e édition, du 26 mai au 9 juin prochains, le Festival International Espoirs - Tournoi Maurice Revello se plonge dans sa riche histoire à travers une nouvelle série en seize épisodes : "Ça s'est passé en...". Chaque mardi et vendredi, un épisode sera consacré à un événement marquant de la légende du Tournoi et ses cinquante années d'existence. Huitième volet de ce voyage dans le temps ce vendredi, avec un zoom sur l’équipe de France qui a décroché le titre lors du Festival International Espoirs 1997.
Du talent comme s’il en pleuvait ! L’équipe de France venue disputer le Festival International Espoirs en 1997 regorgeait de talents, à tous les postes. Thierry Henry, David Trezeguet, Nicolas Anelka, Willy Sagnol, William Gallas, Mikaël Silvestre, Mickael Landreau ou encore Ousmane Dabo : telle est la liste non exhaustive des joueurs qui composaient la sélection tricolore cette année-là.
Alléchante sur le papier, cette équipe a justifié sa réputation sur le terrain face à des nations qui n’avaient rien d’un faire-valoir : les Bleuets entament leur compétition par un succès face à la Croatie (1-0) au Stade des Costières (Nîmes) grâce à un but de Nicolas Anelka. Dans la foulée, Thierry Henry permet aux siens de se défaire du Mexique (2-1) en inscrivant un doublé.
En position idéale, la sélection entraînée par Gérard Houiller aligne un troisième succès de rang contre le Maroc (3-0) et conclut sa phase de groupes par une nouvelle sortie victorieuse contre les Pays-Bas (3-1) grâce à un doublé de David Trezeguet et une réalisation de Nicolas Anelka.
Avec quatre victoires en autant de rencontres, la France termine logiquement en tête de son groupe et valide son ticket pour la finale. Le dernier obstacle pour les Français avant de soulever le trophée se nomme le Portugal. Invaincue également, la Seleçao a gagné elle aussi le droit de jouer la finale après avoir notamment battu la République Tchèque (3-0) et la Colombie (1-0) au tour précédent.
La finale jouée au Stade Mayol (Toulon) est intense, aucune équipe ne parvenant à trouver la faille en première période. Malgré un trio d’attaque Anelka-Trezeguet-Henry aligné côté français, ce sont bien les Portugais qui prennent les devants par l’intermédiaire de Carlitos. Alors qu’on se dirige vers un sacre du Portugal, Kodjo Afanou surgit avant la fin du match pour remettre les deux équipes à égalité. Les deux nations ont donc besoin des prolongations pour se départager, moment choisi par Cédric Mouret, entré en jeu à la place de David Trezeguet, pour inscrire son seul et unique but de la compétition. Une réalisation qui vaut de l’or…
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Amayes Brahmi
