logo tournoi

Discoverthe stars of tomorrow

menu

31 May 2018

Yusuf Sari, supporter turc pas comme les autres

img

L’Olympien Yusuf Sari, qui aurait dû participer à la 46e édition du Festival International Espoirs avec la sélection turque, a dû déclarer forfait pour cause de blessure. Il était présent dans les tribunes du Stade Jules Ladoumègue de Vitrolles à l’occasion de la rencontre de la première journée du groupe C entre la Turquie et le Japon (2-1).

Il se faisait une joie de pouvoir disputer le Festival International Espoirs chez lui, sur ses terres. Mais le natif de Marseille d'origine turque a dû renoncer, la faute à un pied gauche qui le fait souffrir depuis plusieurs semaines. "J’ai une blessure compliquée, je n’ai pas de fracture ni rien mais je ne peux pas frapper dans un ballon, nous a expliqué Yusuf Sari ce lundi à Vitrolles à l'occasion de l'entrée en lice de la Turquie face au Japon (2-1). J’ai eu une injection donc maintenant j’attends de voir si ça va aller mieux. Ce n'était pas possible de participer au Festival à mon grand regret. Et même avec Marseille je ne pouvais plus m’entraîner en fin de saison donc je ne pouvais pas prendre le risque d’aggraver ma blessure au pied gauche. La santé avant tout".

Malgré ça, hors de question pour lui de rater l'événement. Absente du Tournoi depuis 2012, la Turquie fait son retour cette année. Grands débuts pour l'équipe de Muzaffer Bilazer lundi dernier au stade Jules-Ladoumègue de Vitrolles. Tombeurs du Japon, les coéquipiers de l'ailier de l'Olympique de Marseille ont parfaitement débuté leur compétition. De bon augure pour la suite pour les Turcs, qui pourront compter sur le soutien du jeune milieu offensif. "Je suis là et je les soutiens à fond ! Je suis malgré tout content de pouvoir les voir jouer à Vitrolles, près de Marseille, car je suis de la cité phocéenne et ça fait plaisir de les voir ici". En attendant de récupérer et de se soigner, Yusuf Sari prend son mal en patience. Et vit le Tournoi Maurice Revello de loin mais avec autant d'implication que ses partenaires.

Mathieu Lauricella et Julien Philipakis

Crédit photo : Magali Ruffato