Comme chaque année, les recruteurs sont nombreux dans les travées de Mayol. Des « anciens » de la maison toulonnaise comme Philippe Thys ou Michel Pineda mais aussi des habitués tels Florian Maurice ou Daniel Jeandupeux. Pour cette édition 2011, Willy Sagnol et Bruno Carotti ont fait le déplacement sur les bords de la Rade. Le premier nommé, ici pour le compte du Bayern de Munich, a eu le privilège de disputer le Festival Espoirs de Toulon et en garde un excellent souvenir. « C’était en 1997. Avec l’équipe de France nous avions battu le Portugal, il y avait une super génération avec Henry, Trezeguet, Anelka ou Afanou. Tout s’était super bien passé on avait vécu de beaux moments ». Sagnol est donc bien placé pour savoir qu’il est important d’être présent dés l’entame du tournoi. « Je suis là en observateur. Histoire d’être au courant de ce qui se pratique ailleurs. Le Bayern n’est pas à la recherche d’un joueur en particulier. Le Festival Espoirs de Toulon est toujours intéressant dans l’optique d’avoir une photographie du football mondial ».
Dénicher la perle rare
Même son de cloche du côté de Bruno Carotti, désormais « l’œil » de Montpellier. Un club qui n’a pas les moyens de faire des folies sur le marché des transferts et qui doit donc être attentif pour dénicher la perle rare. « Le plateau de ce tournoi s’améliore d’année en année. Le panel est diversifié ce qui est vraiment intéressant car tous les types de football sont représentés. Nous avons la possibilité de découvrir des jeunes joueurs. Il y a beaucoup de curiosité ». Les récents exemples de Tino Costa, Estrada ou Kabze illustrent bien que Montpellier n’hésite pas à tenter des paris. L’avis de Carotti est donc prépondérant car le droit à l’erreur inexistant. Le président Louis Nicollin étant du genre plutôt exigeant.
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