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8 June 2011

Les Bleus gagnent à l'Italienne

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Au terme d’un match compliqué, la France accède à la finale de cette 39ème édition du Festival International « Espoirs » de Toulon. Les tricolores s’imposent par le plus petit des écarts grâce à Steven J.Monrose. Pour la 4ème fois dans cette compétition, le Lensois a fait trembler les filets. Cette performance le place au sommet du classement des buteurs.

Dès la 4ème minute, Paloschi tire sur le poteau de L’Hostis, les Italiens donnent le ton. Très en vu dans ce match, l’attaquant transalpin a posé des problèmes à la défense française pendant 90 minutes mais s’est montré trop maladroit pour faire pencher la balance. Durant toute la partie, la domination est italienne. Cette demi-finale est clairement le match le moins abouti côté tricolore. Gabbiadini, compagnon d’attaque de Paloschi, est lui aussi très impliqué dans cette première partie de rencontre. Mais l’Italien manque de justesse dans le dernier geste. Il pourra lui aussi regretter d’avoir raté plusieurs occasions. Dont quelques unes très franches. Notamment à la 6ème minute, bien lancé dans la profondeur, Gabbiadini envoie une frappe croisée... le cuir passe au ras du montant gauche de L’Hostis, ce dernier semblait battu.

Dominer n’est pas gagner

Faute de ne pas avoir tué le match plus tôt, les Italiens se font surprendre. A l’heure de jeu, Knockaert déborde côté droit, temporise, centre et trouve J.Monrose seul face au but. L’avant-centre ne se fait pas prier et envoie le ballon au fond des filets. Le ciel tombe sur les têtes transalpines. Le tableau d’affichage est sans pitié : France 1 – 0 Italie. A l’inverse de la « Squadra Azzura », les Bleus ont su conclure dans leur unique moment fort de la rencontre. Le tout n’est pas d’ouvrir le score, faut-il encore garder le résultat face à une équipe italienne insistante. Cette dernière se montre dangereuse à plusieurs reprises et joue la deuxième mi-temps sur le même rythme que la première. La défense tricolore plie mais ne rompt pas. L’Hostis apporte sa pierre à l’édifice en effectuant deux arrêts décisifs dont une sortie pleine de détermination dans les pieds de Paloschi. Le temps parait long dans le camp français, mais la délivrance arrive et l’exploit est retentissant. Le traditionnel « on est en finale » raisonne dans les tribunes et les joueurs peuvent exulter. Après une heure et demie de combat intense, la qualification est là. De leur côté, les troupes de Ciro Ferrara peuvent se mordre les doigts..

Clément PELLEQUER