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24 November 2011

Adieu, l’ami

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Il y n’a pas d’âge pour partir. C’est toujours trop tôt. Patrick Astesana s’est éteint mercredi matin plongeant dans la douleur ses proches, ses amis et son village. Ce n’est pas faute d’avoir lutter. A maintes reprises, Patrick a combattu ce fléau qui le rongeait. Il pensait même l’avoir vaincu une première fois. Et même s’il n’est pas parvenu à remporter le dernier round, on se souviendra longtemps de cet homme tenace, courageux. Que ce soit sur un terrain de football, sur son tracteur dans ses vignes ou dans le fauteuil d’élu, « le blond » a toujours fait preuve d’un énorme engagement. Cela lui a valu de nombreuses amitiés, bien plus importantes à ses yeux que les coups reçus dans le dos.
Crampons au pied, il était la sentinelle indispensable au bon fonctionnement des défenses. Il l'a prouvé sous les couleurs du Racing Football club de Toulon mais aussi celles de Draguignan, Sanary et Brignoles. Toujours prêt à couvrir des kilomètres pour endiguer les assauts adverses. Toujours lucide pour relancer et mettre ses partenaires dans les meilleures positions. Il en fut de même pour le viticulteur toujours soucieux d’offrir les meilleures conditions de vie aux coopérateurs du Cellier des trois pignes, dirigé par Jean-Paul Martin, son ami parti précipitamment, lui aussi. Une coopérative que Patrick avait souhaité associer au Festival.
Collectif, offensif, Patrick Astesana l’était dans tous les sens du terme. Des notions inculquées par ses parents et une certaine idée du sport. Ses coéquipiers Patrick Decugis, Régis Fontani, Gilbert Varagnol, Philippe Revello, Raymond Abguillerm, Titi Navarro, Bruno Martinez, Stéphane Calatayud, Thierry Bonfiglioli, Thierry Scuitto, Michel Rimbaud, Gérard Cesarini, Jean-Louis Garcia, Thierry Rabat, Jean-Luc Guichard, Laroussi Oueslati, Patrick Fernandez s'en souviennent encore. Ces notions, il a souhaitées les transmettre à ses concitoyens. Très jeune il s’est engagé en politique dans le but d’aider son village à prospérer tout en conservant son identité. Cette carrière lui a valu de nombreuses joies, d’immenses peines. Comme la disparition de Jean-Louis Raybaud, son compagnon de route. Lui succéder était pour Patrick un privilège. Il souhaitait transmettre son dynamisme aux Pignantais et conforter son village dans le Cœur du Var au-delà de Notre-Dame des Anges. C’est bien la première fois qu’il regagne les vestiaires avant le coup de sifflet final. Son absence sera lourde à porter.

Les obsèques de Patrick auront lieu ce vendredi à 14h30 devant la mairie de Pignans