FR
EN
7 June 2013
Un Brésil à l'européenne !
La relation Vinicius Araujo – Ademilson :
Sans exagérer on peut affirmer que l'avant centre Vinicius Araujo a changé la face de son équipe. Alors que les Brésiliens souffrent lors de la première période face à la Belgique, son entrée à la pause équilibre la formation brésilienne. Véritable n°9, Vinicius Araujo a fait mal par ses appels de balle « à la limite du hors jeu ».
C'est d'ailleurs lui qui donne l'avantage aux siens d'un bon tir croisé après un exploit personnel au milieu de terrain d'Ademilson. Ce dernier est l'autre satisfaction de l’équipe.
Le meneur de jeu est l'élément le plus technique de son équipe avec des dribbles raffinés et un sens du jeu aiguisé. L'intéressé doit encore se renforcer physiquement pour tenir le choc dans les duels mais son talent est évident. La relation entre Vinicius Arauj et Ademilson sera sans doute le plus gros danger pour la défense colombienne.
Une finale indécise
En définitive, le symbole du cru 2013 se nomme Yuri Mamute. Une « boule » de muscles à la puissance physique dévastatrice qui dévale sur le côté gauche plus souvent qu'à son tour. Certes, ce milieu offensif manque parfois de variété dans son jeu mais il n'a pas son pareil pour user une défense par ses percussions. Chose rare chez un Brésilien il ne rechigne pas à défendre et se montre dangereux de la tête comme son but égalisateur face à la Belgique le prouve.
Le reste c'est du solide à l'image de la charnière Doria / Matheus Biteco qui ne fait pas dans la dentelle ou d'un milieu de terrain travailleur et bien organisé. Si le Brésil est considéré comme favori, la Colombie a vraiment sa chance. Voilà pourquoi la finale s'annonce intéressante à plus d'un titre.
An D
Photo Magali RUFFATO
