Mercredi, à Six-Fours-les-Plages, l’Angleterre a réalisé une véritable démonstration de force face au Paraguay. Grâce à leur succès net quatre à zéro, les Anglais se sont ouverts les portes de la finale – à moins d’un cataclysme - qui se disputera dimanche en Avignon. Si les hommes de Gareth Southgate ont été harcelés durant la première demi-heure par des Paraguayens très disciplinés, ils ont réussi à faire sauter le verrou par Baker (32’) avant de dérouler après le repos. Retour sur cette rencontre avec quelques statistiques réalisées par Opta.
Fautes : 39
Sur son banc, Carlos Paredes n’a pas cessé de gesticuler pour replacer et motiver ses joueurs. Le staff paraguayen n’a lui pas manqué d’apostropher le quatrième arbitre, au point d’agacer un Gareth Southgate d’ordinaire très calme. Ce Paraguay – Angleterre a été un vrai match d’homme. Sur la pelouse, beaucoup de duels qui ont donné lieu à 39 fautes, 21 côté Anglais, 18 côté Paraguayens. L’arbitre central a dû sévir à sept reprises, donnant 4 cartons jaunes aux Sud-Américains et 7 aux joueurs des Young Three Lions.
Tirs cadrés : 5 (Angleterre)
En cadrant – seulement – cinq tirs, l’Angleterre à trouver quatre fois le chemin des filets. Cette efficacité, les Anglais la doivent au talent de plusieurs individualités, dont celle d’un Ruben Loftus-Cheek en grande forme depuis le début du Tournoi, auteur mercredi d’un doublé.
Centre : 0 (Paraguay)
Très généreux sur les phases défensives, le Paraguay en a presque oublié d’attaquer. En 80 minutes, les Sud-Américains n’ont pas centré une seule fois. Jouant essentiellement en contre, ils ont privilégié le jeu court et rapide en s’appuyant sur la vitesse d’un Sergio Diaz très vite muselé par l’arrière-garde anglaise.
Ballons touchés : 84 (Dominic Iorfa)
Positionné comme latéral droit, Dominic Iorfa a été beaucoup sollicité, touchant 84 ballons. Capable du pire, comme en témoignent ses 18 ballons perdus et ses six dribles ratés – sur sept tentés -, le défenseur a eu le mérite d’être très actif. Une activité récompensée par une passe décisive sur le troisième but anglais signé Ruben Loftus-Cheek.
Romain Colange