Pour la première fois, Fos-sur-Mer accueille le Festival International Espoirs. Philippe Pomar, adjoint aux sports, estime que l’événement va mettre sa ville en valeur.
Fos-sur-Mer accueille le Festival pour la première fois. Pourquoi avoir choisi de recevoir l’événement ?
Alain Revello m’avait déjà demandé l’an passé d’accueillir le tournoi, notamment la finale. Mais malheureusement c’était un peu trop tard à l’époque et mon stade était déjà pris. C’est une très bonne chose de pouvoir enfin le faire cette année. D’une part parce que c’est un tournoi de renommée mondiale. Depuis des dizaines d’années où ce tournoi existe sa notoriété est indéniable. C’est aussi l’occasion de mettre notre stade à contribution. Nous en avons un homologué pour la Ligue 1 et la coupe d’Europe, et ça me paraît très intéressant de le faire vivre par une telle manifestation. Le stade n’est malheureusement plus exploité par des équipes de haut niveau depuis plusieurs années. On avait Istres en Ligue 1, puis en Ligue 2, l’OM a aussi joué ici quelques matchs…
Votre ville est surtout représentée par son club de basket dans le monde du sport de haut niveau. Vous attendez-vous à un intérêt grandissant pour le football avec l’arrivée du tournoi ?
Ce type d’événement est très intéressant car des jeunes joueurs talentueux vont venir. Il y a un intérêt indéniable pour les jeunes pratiquants, de l’étoile sportive fosséenne ou des clubs alentours, de venir voir ces joueurs, puisqu’ils aspirent tous à être à leur place, à participer au Festival International Espoirs. Il y a forcément un « après » tournoi de Toulon. C’est une chance d’avoir les stars de demain à domicile.
Quelle influence économique va avoir le tournoi sur la ville ?
On en a déjà une puisque le Bahrein est déjà basé sur un hôtel de Fos. C’est toujours intéressant, déjà pour l’établissement qui l’accueille. On attend aussi pas mal de spectateurs étant donné que les affiches sont alléchantes. Ceux qui viennent voir notamment France-Côte d’Ivoire et Ecosse-Brésil passeront peut-être du temps en ville avant d’aller au stade.
Propos recueillis par Anthony Guttuso -
Crédits photo : Eric Estrade