C'est une saison semblable à un conte de fées qu'est en train de vivre Anderson Talisca. Régulier, buteur, passeur, le milieu de terrain du Besiktas enchaîne les prestations de haute volée. Signe de cette forme étincelante, le Brésilien s'est vu récompensé en étant appelé en équipe nationale par le sélectionneur Tite pour affronter la Russie le 23 mars et l'Allemagne le 27 mars. Une première depuis presque quatre ans pour le joueur, qui n'avait plus été convoqué depuis novembre 2014 en Seleção, alors dirigée par Dunga.
A 24 ans, celui qui a remporté le Festival International Espoirs 2013 semble donner la pleine mesure de son talent, devenant un rouage essentiel du club stambouliote. En trente-six matchs disputés toutes compétitions confondues, l'ancien joueur du Benfica a inscrit seize buts, dont dix en championnat et quatre en Ligue des Champions. Il a également délivré quatre passes décisives en Süper Lig turque, où Besiktas pointe à la deuxième place aux trousses du leader Galatasaray, trois points devant.
Des statistiques dans la continuité de ce que Talisca avait produit la saison dernière, lors de laquelle il avait scoré à dix-sept reprises en trente-trois rencontres et décroché le titre de champion de Turquie. Preuve de son influence déjà importante et qui n'a cessé de croître dans le collectif du Besiktas.
Quasiment éliminés de la Ligue des Champions après leur cinglante défaite sur la pelouse du Bayern en huitième de finale aller (5-0), le natif de Feira de Santana et le club d'Istanbul ont encore un titre de champion à conserver. Pour Talisca, l'objectif sera double : briller et gagner pour enrichir son palmarès... et peut-être décrocher une place pour la Coupe du Monde en juin prochain.
Mathieu Lauricella