Pour cette 46e édition du Festival International Espoirs, la sélection japonaise semble déterminée à aller jusqu'au bout. Placés dans le groupe C, le plus homogène du Tournoi, les Nippons veulent continuer leur progression entreprise il y a une vingtaine d'années. Entretien avec l'homme fort des Samurai Blue.
C’est la treizième participation du Japon au Tournoi Maurice Revello, que représente cette compétition pour les espoirs japponais ?
Avant tout, on essaye de participer à plusieurs tournois mais cette compétition a une valeur particulière. C’est un évènement avec beaucoup d’histoire. Nous avons la possibilité d’affronter différentes nations de haut niveau.
Le Japon est dans un groupe difficile, quel est l’objectif ?
L’objectif est de sortir du groupe et de faire les demi-finales. On ne sait pas combien de point il nous faudra mais nous allons tout donner pour nous qualifier, et pourquoi pas aller en finale. On a notre chance à jouer.
Comment avez-vous constitué votre groupe ?
Les joueurs que j’ai amenés ici font partie des meilleurs du pays dans la catégorie U21. Mais malheureusement, on a dû faire face à quelques blessures et aussi à la situation de quelques clubs. Le championnat est en cours au Japon donc certains joueurs n’ont pas pu venir.
Quel jeu envisagez-vous de développer durant la compétition ?
Je ne peux pas dire qu’on va jouer offensivement ou défensivement car on a besoin des deux aspects. Après tout dépend des adversaires. Ma première envie est de conserver le ballon. On va essayer de prendre des initiatives.
Quelles sont les principales qualités de cet effectif ?
Cette équipe a une grande force collective et athlétique. Ce sont des joueurs capables de courir pendant toute la rencontre.
Le football japonais ne cesse de progresser depuis vingt ans. De nombreux joueurs nippons évoluent en Europe. Mais quelles sont les différences entre le football local et celui du Vieux continent ?
Même si on s’améliore, il y a encore beaucoup d’écart avec le football européen. Mais on continue à fournir énormément d’efforts pour atteindre le niveau européen. Néanmoins, même si on travaille dur pour les rattraper, eux aussi se développent, donc ce n’est pas évident. La principale différence réside dans les contrôles, les prises de balle, la finition. La qualité technique de manière générale.
Propos recueillis par Azir Said Mohamed Cheik