La carrière de Baris Alici a basculé cet été lors de sa signature à Fenerbahçe. Avec le club stambouliote, le jeune milieu turc a découvert trois nouvelles compétitions : la Süper Lig, la Ligue des Champions et l’Europa League. Autant de découvertes à digérer rapidement pour l’espoir du Fener…
Le changement est radical et express : en l’espace de quelques mois, Baris Alici s’est retrouvé propulsé de la deuxième division turque à la scène européenne.
Quelques semaines après avoir disputé le Tournoi Maurice Revello 2018 (auteur d'un but contre le Portugal notamment), le milieu de 21 ans a finalisé son arrivée à Fenerbahçe, fort d'une saison précédente de haute volée avec Altinordu (10 buts en 32 matchs de D2 turque). Séduit par ses performances à l’échelon inférieur, le mythique club stambouliote a offert un contrat de quatre ans à sa nouvelle recrue.
Cette confiance affichée sur le plan contractuel s’est traduite très rapidement au niveau sportif. « Baris peut être plus fort et en meilleur forme mais à travers sa manière de jouer, il a su montrer ses qualités. Il a fait du très bon travail », disait son coach Philipp Cocu au sortir d’un match de préparation contre le Feyenoord (3-3).
L’ancien milieu du FC Barcelone n’a d’ailleurs pas tardé à lui accorder rapidement sa confiance en compétition officielle. Alici a ainsi été titularisé lors deux premières journées de Sûper Lig contre Bursaspor (2-1) et Yeni Malatyaspor (0-1).
Cet apprentissage express s’est poursuivi entre-temps avec la découverte de la Ligue des Champions lors de la double confrontation contre le Benfica (0-1, 1-1) en barrages. Alici a ensuite eu le temps d’engranger de nouveau du temps de jeu sur la scène continentale cette semaine à l’occasion du match d’Europa League contre le Dinamo Zagreb (1-4).
Reste désormais à digérer son nouveau statut, poursuivre son apprentissage du haut niveau et garder le côté imprévisible de son jeu…
Amayes Brahmi