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31 mai 2012
Roland Alberg, la plaque tournante néerlandaise
Les Pays-Bas ont fait forte impression collectivement depuis le début du tournoi. Néanmoins au sein de cette machine parfaitement bien huilée certaines individualités ont explosé aux yeux du grand public. La vitesse du supersonique Lukoki bien sur mais aussi la classe de Roland Alberg.
Ce dernier aussi bien physiquement que par son style de jeu se situe à mi-chemin entre Edgar Davids et Clarence Seedorf. Le joueur de l’Excelsior Rotterdam est un milieu de terrain hybride. Malin dans le démarquage, il se positionne régulièrement entre les lignes pour jouer le plus souvent en une touche de balle. Ainsi il combine à foison avec Foor et Van Haaren les deux joueurs de couloir via de subtiles déviations. Capable aussi de percuter vers l’avant grâce sa puissance physique, Alberg a souvent servi sur un plateau le puissant avant-centre Barazite. Voilà pourquoi avec la Hollande le danger vient de partout. Alberg est la plaque tournante de la formation d’Adrie Koster. Le numéro 10 s’est même mué en buteur d’une exceptionnelle frappe du gauche dans un angle fermé pour trouver la lucarne du portier turc Taskiran (1-0). Le symbole d’un potentiel hors normes.
Un volume de jeu encore insuffisant
Néanmoins Alberg doit encore progresser dans de nombreux domaines. Son volume de jeu est encore insuffisant. Il ne joue que lorsque son équipe a le ballon et défensivement ses efforts sont minimes. Toutefois il est déjà très intelligent tactiquement. Face à Turquie, lors du match décisif en vue de la qualification en ? finale, on l’a vu temporiser et provoquer des coups francs dans les dernières minutes pour casser le rythme. Un avenir adieux lui semble promis à condition de franchir quelques caps surtout psychologiques. Acquérir cette envie de gagner, savoir se faire mal même dans les tâches obscures pour le bien du collectif. Des petits détails qui font les grands champions. Le Festival international Espoirs de Toulon et du Var est parfait dans cette optique. Une trajectoire empruntée par tant d’autres immenses joueurs avant lui.
Anthony Descours
Photo Patrick Beaudet
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