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18 septembre 2012
Pace et Salute Victor
Le Festival Espoirs a perdu un de ses plus grands amis le lundi 17 septembre. Victor Sinet a rejoint ses camarades Jean-Philippe Rethacker et Johan Velikovic, plongeant dans la peine la grande famille du tournoi. Une épreuve que Victor a découvert dès 1974 et a suivi avec passion au titre du responsable du bureau de l’Equipe à Marseille mais surtout en rejoignant un groupe d’amis né entre Toulon, Cannes et Monaco autour de Maurice et Léa Revello, Tante Léontine comme il aimait la surnommer.
Victor était un passionné de sport, particulièrement de football et on l’entend encore se souvenir de cette équipe corse, montée de ses mains, capable de battre l’équipe de France à Marseille lors d’un match amical mémorable dans les années 60. Comment ne pas vibrer lorsqu’il racontait ses heures dans l’enfer de San Siro où il vibrait tant pour l’Inter. Victor c’était aussi de nombreuses coupes du Monde dont la dernière aux Etats-Unis en 1994. Des amitiés nouées dans les innombrables pays traversés au long d’une riche carrière. Et s’il pouvait évoquer des noms célèbres comme Enzo Bearzot ou Helenio Herrera, évoquer les souvenirs de 1958 et de cette équipe de France où brillaient les Kopa, Penverne, Jonquet, Colonna et Jean-Jacques Marcel, il savait aussi vous transporter dans des mondes complètement différents comme la RDA ou l’Albanie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la sélection est-allemande a fait étape sur les bords de la rade en 1982. Il aurait souhaité en faire de même avec l’Albanie…
Victor et le Festival c’est aussi ses longues semaines d’attente de l’éditorial. « Promis, je te l’écris dans la journée… Je t’en prie Maurice fais-moi confiance à la fin de la semaine tu l’as ton papier ». Il n’a jamais manqué un bouclage, mais le bouclage a souvent été retardé. Et chaque lecteur de rechercher ce billet tant apprécié au fil des ans où Victor pouvait se laisser aller à critiquer les dérives du football business au détriment du jeu et de la convivialité. De ce sport qui a bien changé de génération en génération tant sur le rectangle vert qu’en coulisses ou même dans les salles de rédaction.
Victor à Toulon c’est aussi toute une histoire. Il n’arpentera plus les allées du cours Lafayette ou de la rue d’Alger où il aimait humer les odeurs provençales. Il ne passera plus des heures entières sur la place de l’opéra à l’heure ou les bouquinistes dressaient leurs étals aux côtés des collectionneurs de cartes postales. Ces images qu’il aimaient découvrir pour ramener à Albitreccia, ce charmant village corse où il prit une retraite bien méritée mais trop monotone à son goût, parfois. D’où sa volonté d’entreprendre. Des livres racontant le football insulaire, les coutumes et métiers d’autrefois sur l’île de Beauté. Cette Corse ce véritable berceau pour laquelle il s’est impliqué à maintes reprises dans le but de la voir grandit tout en conservant son âme.
De là haut, il y veillera.
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