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19 septembre 2012
Avvèdeci Victor,
Ton absence lors des deux dernières éditions du Festival ne laissait présager rien de bon, d’autant plus qu’un récent courrier de Jacques Ferran se montrait alarmiste. Et puis hier soir, le coup de fil de Maggie annonçant ton départ vers d’autres cieux, ceux au-dessus de Sartène, très certainement ; lieu du pèlerinage pascal que tu appréciais tant et auquel tu avais eu le privilège de participer.
Victor, comme tu va nous manquer ! Tout comme Jean-Philippe et Jean partis avant toi !
Au moment de la rédaction du livre célébrant la 40ème édition du Festival, nous avions pris le temps de relire et savourer toutes tes chroniques dont tu nous faisais l’offrande une fois l’an. Certes elle tardait parfois à venir, souvent après l’heure du bouclage mais dès réception et lecture, nous savourions chaque mot, chaque phrase, chaque clin d’œil adressé en notre direction et chaque coup de gueule à ce football moderne dont tu haïssais les travers et les excès. Quelle langue, quelle verve, quelle plume, celle des grands journalistes de l’Equipe, des Blondin and Co, celle que nous ne retrouverons plus à coup sûr ! Peu de journalistes ont eu comme toi la gentillesse de promouvoir notre Festival comme tu l’as fait. Peu de journalistes nous ont offert ces soirées au cours desquelles la Corse, l’Italie de l’Inter, l’Albanie que tu te résignas à ne pas voir participer ; les ex Pays de l’Est étaient les sujets de débats passionnés et passionnants.
Quelle chance enfant, quelle chance adolescent, quelle chance adulte nous avons eu de te côtoyer et de bénéficier de ta tendresse pour ne pas dire de ton amour. Aujourd’hui nous te pleurons et pensons chaleureusement à Maggie et Maricaroline qui n’ont pu retarder cette déchirure tellement brutale.
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