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25 mars 2013
La renaissance de Nuri Sahin
Car Nuri Sahin a galéré au Real Madrid où il n’a jamais réussi à s’imposer. Puis à Liverpool lors d’une « pige » qui a confirmé que larudesse du championnat anglais n’était pas faite pour lui. Le retour àDortmund est donc une bénédiction pour l’international turc. Un clubfait pour lui avec une philosophie offensive lui permettant d’exprimersa finesse technique, sa vision du jeu et son dynamisme. Des qualitésdéjà entrevues lors du Festival International Espoirs en 2008. Si la Turquie n'avait pas particulièrement brillé en finissant 6e, Sahin avait tiré son épingle du jeu. Le milieu de terrainrelayeur était arrivé sur la Rade précédé d'une flatteuse réputation.Plus jeune joueur à avoir débuté en Bundesliga à seulement 16 ans et335 jours, il était aussi le buteur le plus précoce de l'histoire àl'âge de 17 ans et 82 jours.
Besoin d’un contexte « familial »
Sur les pelouses varoises bien que manquant logiquement de rythme car il faisait alors souvent « banquette » à Dortmund, Nuri Sahin a démontré l'étendue de son talent. Par petites touches. Des prises de balle probantes, quelques passes magnifiques et quantité de gestes techniques. Une star était en train d'éclore. Il lui fallait encore un peu de temps. Il a confirmé depuis avec les Jaune et Noir. Pas ailleurs. Personnalité simple et réservée, Sahin a besoin d’être en confiance et d’évoluer dans un contexte « familial » pour donner la pleine mesure de son talent. C’est le cas à Dortmund où l’entraîneur Jurgen Klopp en a fait un de ses cadres. Sahin s’éclate aux côtés de la jeunesse triomphante allemande (Reus, Goetze etc). Si le Borussia a déjà perdu son titre de champion d’Allemagne au profit d’un Bayern impressionnant, il y a un coup à jouer en Ligue des Champions contre Malaga. Déjà sortis du groupe de la mort avec Manchester City, le Real Madrid et l’Ajax d’Amsterdam, Sahin et compagnie n’ont plus peur derien.
An D
