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29 mai 2013

Willy Sagnol : « Le Festival reste un nom ronflant »

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L'actuel entraîneur des Bleus connait les bienfaits du Festival après l'avoir remporté comme joueur en 1997. A la tête d'une génération talentueuse , il se veut ambitieux et compte véhiculer la philosophie allemande qui a fait ses preuves dernièrement.

Vous avez remporté le tournoi en tant que joueur en 1997. Quel souvenir en gardez-vous ?
Forcément très bon quand on gagne. C'était mon premier tournoi en sélection nationale. Nous étions venus à Toulon pour préparer le championnat du Monde en Malaisie. Donc ce sont plutôt des images de vie de groupe qui me reviennent à l'esprit. Nous étions partis ensemble assez longtemps et nous avons vécu de grands moments. Je me rappelle de la finale contre Le Portugal remportée 2-1. Nous avions une génération magnifique avec Henry, Anelka, Trezeguet ou Christanval. Le Festival International Espoirs reste un nom ronflant pour un jeune joueur.

Réussir le doublé comme coach serait rarissime. Est-ce l'objectif ?
Gagner le tournoi reste un objectif mais mon cas personnel est un détail. Il y a beaucoup de qualité dans ce groupe France. L'état d'esprit est excellent. C'est d'ailleurs, selon moi, le critère de sélection le plus important après le talent bien sûr. Seul bémol les joueurs ne se connaissent pas. On est donc là pour travailler collectivement.

En tant que coach quelle est votre philosophie de jeu ?
Disons que je préfère faire 4-4 que 0-0. Peut-être que j'évoluerais dans le futur mais pour l'instant c'est comme ça. Le football est un spectacle. Je veux voir mon équipe aller de l'avant. Prendre du plaisir sur le terrain pour en donner aux spectateurs. C'est la philosophie allemande.

Justement le sacre du Bayern ne vous a pas laiséé indifférent ?
J'étais extrêmement heureux surtout après deux finales perdues en trois ans. C'est mérité à tout point de vue. Au niveau du jeu proposé, de la régularité affichée et du développement du club en général. Au Bayern les fondations sont solides. Guardiola arrive au meilleur moment car en Allemagne le relâchement est interdit. Il va devoir appréhender la culture allemande faite de rigueur et de projection rapide vers l'avant. Faire 300 passes n'intéresse pas les Allemands. Ils veulent que ça aille vite avec un côté spectaculaire comme les frappes de loin. Guardiola sera jugé sur sa faculté à amener le petit plus.

An D
Photo Magali Ruffato