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10 juin 2013

Le Brésil récupère son trône

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Le retour du grand Brésil était attendu lors de cette 41e édition du Festival International Espoirs. Sans pour autant écraser la concurrence, les Auriverde ont justifié leur statut d'éternel favori en dominant une belle équipe de Colombie (1-0). La France monte sur le podium face à des Portugais en net regain de forme. A noter les progrès de la Corée et la bonne tenue des équipes africaines lors d'un tournoi homogène.

Les dix équipes présentes lors de cette 41e édition du Festival n'étaient pas venues pour prendre l'air. Paramètre qui s'est vérifié sur le terrain car toutes les rencontres ont été accrochées. Homogénéité maximale pour une compétition d'un excellent niveau d'ensemble même si on regrettera un certain manque de spectacle hormis lors d'un Mexique – Portugal de feu à Saint-Raphaël (3-3). Une rencontre qui a mis en lumière la technique du meneur de jeu aztèque Corona Ruiz et la classe d'Abella Fanjul auteur d'un doublé.

De belles découvertes
Du côté portugais on retiendra surtout le talent du stratège To-Ze, la puissance de l'athlétique Aladje ou les dribbles inspirés d'Ivan Cavaleiro. Les Lusitaniens avaient à coeur de redorer leur blason après quelques éditions un peu ternes, c'est fait. Sortir en 2e position derrière le Brésil du groupe de la mort était, en soi, un petit exploit.
Ainsi, la Belgique malgré une première prestation prometteuse face aux Brésiliens (2-1) n'a pas tenu la distance. Toutefois l'attaquant M'Poku a marqué les esprits. Sans doute l'une des futures grandes stars de demain. Le grand public connaissait le Monégasque Yannick Ferreira-Carrasco qui n'a pas déçu et a découvert le tandem de milieux défensifs Malanda-Adje et Ntambwe.
Enfin, le Nigéria a fait belle figure mais a manqué de percussion. Les Super Eagles pourront se targuer d'avoir été les seuls à contrarier le Brésil (1-1).

Vinicius Araujo et Yuri Mamute en évidence
Ce sont donc les Auriverde qui ont raflé la mise le plus logiquement du monde dans le sillage du buteur Vinicius Araujo. Ce dernier a « claqué » d'entrée en finale et a changé le visage de sa formation empruntée en ouverture face à La Belgique en première période.
Mention spéciale au meilleur joueur du tournoi le surpuissant Yuri Mamute. Ce milieu offensif gauche a affiché une belle maturité. Il défend, percute, se bat et joue de la tête. Chose rare pour un Brésilien. Les arabesques d'Ademilson, le numéro 10, sont aussi à retenir lors d'un tournoi où la rigueur a fait office de dénominateur commun.
La Colombie a vendu chèrement sa peau en finale. Le gardien Bonilla a été parfait tout comme l'excellent défenseur Vergara. Au milieu le tandem Perez-Mojica s'est distingué. Il n'a pas manqué grand chose aux Colombiens pour rafler la mise.

Les individualités tricolores
Enfin, la France a raté le coche en poule contre La Colombie (3-1) mais a su aller chercher le bronze. Imbula-Wanga a confirmé que son titre de meilleur joueur de Ligue 2 n'était pas usurpé. Eysseric s'est relancé après sa longue suspension et Ntep a montré de belles choses en pointe. En défense Sidibe a impressionné par sa puissance physique et au milieu Nampalys Mendy par son volume de jeu.
Le coach Willy Sagnol n'a pas réussi le doublé après son sacre comme joueur en 1997. Le symbole d'un tournoi qui fait partie des passages obligés quoi qu'on en dise. Voilà pourquoi l'absence de matches à Mayol pour la 2e année consécutive est un vrai point noir pour les amateurs de football de haut niveau.
A noter que la Corée a fait étalage de ses progrès à l'image du gardien Dong-Jun et du défenseur « propre » qu'est Jeimin le capitaine.
Le Congo qui découvrait la compétition a montré qu'il avait le niveau et aura sans doute à coeur de s'inscrire sur la durée.

An D
Photo Magali RUFFATO