Présent parmi le contingent d’arbitres ayant officié lors du Tournoi Maurice Revello en 2016, Jonathan Lardot n’a cessé de franchir des paliers depuis sa venue dans le Sud de la France. Au point de connaître actuellement la période la plus faste de sa carrière.
L’homme en noir de 34 ans a tout d’abord eu la charge de la finale de la Coupe de Belgique entre le Standard de Liège et Genk en mars dernier. Quelques semaines plus tard, Lardot a été désigné arbitre de l’année en Belgique.
Une progression obtenue grâce à un style caractéristique. « Dans mon arbitrage, je dois tenir compte des émotions du public et des joueurs vu l’importance de l’enjeu. Pour cela, j’aime dialoguer avec les joueurs : répondre avec un sourire ou une petite blague, comme je le fais souvent, peut désamorcer une situation tendue. Je préfère cela aux cartons : d’ailleurs, je déteste donner des cartes… Avec les coaches, c’est pareil : je suis tolérant… jusqu’à une certaine limite : leur boulot est de coacher leurs joueurs, pas les arbitres », a expliqué le Belge lors d’un entretien accordé à la RTBF.
S’il estime avoir déjà réalisé son rêve en arbitrant au sein de l’élite du football belge, Lardot doit certainement avoir en tête quelques objectifs personnels. Comme peut-être celui d’arbitrer un jour au plus haut niveau international.
Son statut actuel d’arbitre UEFA catégorie 2 lui permet de diriger des matchs de Ligue Europa ou encore des matchs de tour de qualification de Ligue des Champions. En revanche, pour espérer arbitrer en Coupe du Monde ou lors d’un championnat d’Europe. Lardot doit progresser de deux catégories et atteindre le statut d’arbitre UEFA « Elite ».
En attendant, Lardot a arbitré cet été lors du dernier Euro U19 remporté par le Portugal. Comme un avant-goût de ce qui pourrait l’attendre au niveau senior dans quelques années...