Le deuxième match de l’après-midi rassemblait la Côte d’Ivoire et l’Italie. Une belle opposition de style entre les tenants du titre et une équipe italienne entraînée par Ciro Ferrara. Tout au long de la partie, ce choc entre deux équipes très attendues a tenu ses promesses.
La Squadra Azzura est la première à entrer dans le match, dès la 3ème minute exactement. Bien lancé en en profondeur par Crescenzi, l’attaquant transalpin Paloschi profite d’une sortie ratée du gardien ivoirien pour le lober. L’Italie ne pouvait pas rêver d’une meilleure entame (1-0). La réponse des Eléphantaux ne se fait pas attendre. Quelques minutes après l’ouverture du score, Akichi est l'auteur d’un magnifique coup-franc. Le ballon flirte avec la barre transversale avant de filer en sortie de but. Tout le monde y a cru, même le speaker du stade qui avait annoncé l’égalisation ivoirienne !
Dans cette partie, les Transalpins semblent au dessus tant techniquement que physiquement, et cela se ressent encore à la 22ème. En pleine surface, Destro réussi un petit festival ponctué d’un coup du sombrero et envoie sa demi-volée au ras du poteau de Kehi. Cette occasion sonne comme un avertissement pour les Africains. Avec ce score de 1-0 à la mi-temps, les tenants du titre s’en tirent bien, mais plus inquiétant, ils semblent au bord de la rupture.
Une deuxième mi-temps tranquille
En deuxième mi-temps, l’Italie garde la main mise sur le jeu et se procure une nouvelle occasion de but par Saponara< juste au retour des vestiaires (44e). Une fois de plus, la conclusion n’est pas au rendez-vous, ce manque d’efficacité ne jouera pas sur le score final. Et pour cause, les Ivoiriens se tirent une balle dans le pied avec l’exclusion, néanmoins méritée, de Traoré, entré dix minutes auparavant. Même mieux, la Squadra Azzura double la mise logiquement en toute fin de match par l’intermédiaire de Gabbiadini qui profite d’une très bonne percée de Destro (80').
Finalement, la victoire italienne est amplement méritée compte tenu de la différence de jeu produit. Après la pause, les troupes de Ciro Ferrara auront simplement eu a géré leur avance. L’ex-entraîneur de la Juventus de Turin signe une excellente entrée en matière et rappelle à tout le monde que l’Italie est une grande nation du foot.
Clément PELLEQUER