Le choc annoncé de cette journée a séduit le public de l’Estérel vendredi après midi. Un début de match haché et une légère domination Portugaise lors des premières minutes. Sur un corner, Sana profite d’un cafouillage dans la défense Italienne pour frapper mais la « Squadra » dégage bien. Le match se rééquilibre peu à peu jusqu'à ce que le Portugal s’efface laissant place à une équipe d’Italie bien plus entreprenante. A la 26e minute sur un corner Manolo Gabbiadini récupère la balle et frappe en pivot, Domingues accompagne le ballon du regard au fond des filets.
L’Italie maîtrise bien son sujet et fait tourner la balle, à la recherche d’une erreur portugaise. Erreur qui arrive à la 40e minute, Gabbiadini profite d’une mésentente entre Reis et Miranda, part seul au but, élimine le gardien et tire dans le but vide. Malheureusement pour lui Reis fait un super retour et sauve son équipe d’un second but Transalpin. A la mi-temps, l’Italie menait tout logiquement par un but à zéro.
Michael Domingues dégoûte l’Italie
Au retour des vestiaires les Italiens continuent sur leur lancée. Il faudra attendre la 56e minute avant de voir la première belle occasion de cette seconde période. Fabio Borini très loin des buts envoie une frappe puissante en direction de la lucarne et oblige Domingues à sortir un arrêt spectaculaire. Alors qu’ils avaient l’occasion de faire revenir leur équipe au score, Nelson Oliveira et Cedric Soares manquent complètement leurs frappes. La récompense Lusitanienne viendra à la 73e minute. Suite à un corner et un cafouillage juste devant la ligne de but, Balde surgit et pousse la balle au fond.
Les Italiens ne semblent pas abattus et reprennent du poil de la bête malgré la pression portugaise. Marco D’Alessandro tout juste entré en jeu frappe au but mais Domingues capte facilement la balle. Quelques secondes plus tard, Gabbiadini saute plus haut que tout le monde et envoie un coup de tête puissant que Domingues part chercher en pleine lucarne. Il n’y aura plus d’occasions et l’arbitre siffle la fin du match sur le score de 1-1. Les Italiens pourront se mordre les doigts car le résultat semble en désaccord total avec leur prestation. La faute à un certain Michael Domingues sûrement…
Florian Delle Vergini