Une victoire nette et sans bavure. La Turquie s’est facilement imposée face au Japon (2-0) au stade Perruc pour l’ouverture de la 40e édition du Festival de Toulon. Les hommes de Gökhan Keskin ont pris le dessus sur une équipe nippone moins expérimentée grâce à des réalisations de Demir (56’) et Tozlu (74’).
Pourtant ce sont les Japonais qui ont lancé les hostilités en début de rencontre. Le premier quart d’heure de jeu est maitrisé pas les Asiatiques. Au terme d’un beau mouvement collectif, Osako tente un centre mais le ballon part au loin (4’). Dans la foulée, les hommes de Takashi Sekizuka obtiennent un coup franc mais le gardien turc Taskiran n’a aucun mal à se saisir du ballon (6’). Les Turcs semblent asphyxiées et ont beaucoup de mal à sortir de leur camp. Il faudra attendre la moitié de la première période pour voir les joueurs du Caucase prendre les choses en main. Dogaz décale merveilleusement Kiraz sur le côté gauche, l’attaquant s’infiltre dans la surface et frappe fort. Le gardien japonais a le plus grand mal à dégager le ballon (20’). La Turquie commence peu à peu à dominer son adversaire mais n’arrive pas à marquer. Aucun but à la pause.
Au retour des vestiaires, les Turcs continuent le pressing et poussent les Japonais dans leur retranchement. Kiraz frappe un coup franc en direction de la surface et trouve Köse qui ne fait qu’effleurer le ballon (49’). Juste avant l’heure de jeu, les coéquipiers de Kemal Tokak trouvent l’ouverture. Le meneur de jeu du Bucaspor, Emre Güral, se charge de frapper un coup franc excentré et trouve la tête de Kazuki Oiwa qui dévie le ballon dans ses propres filets (56’). Un but mérité pour les Turcs, bien plus incisifs que leurs opposants. Les Japonais tentent le tout pour le tout afin de revenir au score. En vain. A quelques minutes de la fin de la rencontre, Tokak combine bien côté droit avec Odabasi qui rentre dans la surface et ajuste pour Tozlu qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. 2-0 et un match pleinement maitrisé de la part de la Turquie qui réalise une très belle entrée dans le Festival.
Florian Delle Vergini
Crédits photo : Patrick Beaudet