Le milieu de terrain de 22 ans a déjà été sélectionné à quatre reprises avec l'équipe nationale chilienne. Mais il n'a pas été retenu pour participer à la Copa América. Il sera, pour le plus grand plaisir des amateurs de football, sur les terrains provençaux avec le maillot de La Roja pour la 47e édition du Tournoi Maurice Revello. Entretien avec la pépite de la Universidad de Chile, un des clubs les plus populaires au pays des poètes.
Jimmy, qu’est-ce que cela représente pour toi de venir jouer au Tournoi Maurice Revello ?
Je ressens une fierté. Être sélectionné et jouer pour mon pays, c’est un privilège. Je sais que c’est très important de participer à un tel tournoi de niveau international.
Qu’est-ce que tu penses de l’effectif chilien présent ici ?
C’est un effectif assez compétitif. Cela va poser beaucoup de problèmes à l’entraineur pour choisir les meilleurs joueurs à mettre sur le terrain.
Quel avis as-tu sur votre poule ? Elle est plutôt relevée avec le Japon, le Portugal et l’Angleterre.
Nous regardons nos rivaux de la même manière, sans faire de différences avec les « petites » équipes. On sait que chaque match va être difficile.
Tu as rejoint le Club Universidad de Chile au mois de janvier. Qu’est-ce que cela t’a fait de rejoindre le deuxième plus grand club du Chili ?
Quel est le premier ?
Colo-Colo ? (32 titres de champion contre 18 pour la U)
La U est premier (rires). C’est un passage important dans ma carrière, je suis très content d’y être aujourd’hui.
"J'avais une relation très familiale avec le staff et les joueurs du Huachipato FC"
Avant, tu étais au Huachipato FC, quels souvenirs gardes-tu de ton passage dans ce club ?
Je garde de très bons souvenirs, que ce soit avec le staff ou les joueurs. J’avais une relation très familiale avec eux. Je garde donc le meilleur.
Tu as dû quitter la région du Biobío à 500km au sud de Santiago pour t’installer dans la capitale. Comment ça s’est passé pour toi ?
Je m’adapte bien. J’ai trouvé un foyer à moins de vingt minutes pour arriver au centre d’entrainement. C’est le plus important.
Tu t’es bien adapté à la vie à Santiago ?
Oui, je me suis bien adapté. Je me suis habitué aux taxis, etc. Donc ça va.
Tu vis un début de saison compliqué avec la U de Chile (la U est classée 13e sur 16). Comment tu expliques cela ? Quelles sont les causes ?
Je crois qu’on est en train de vivre une mauvaise passe, on dit souvent que la U va se battre pour remporter le championnat. C’est vrai qu’en ce moment, on doit vivre la part malheureuse du football. On sait quelles sont les causes et je suis sûr à 100% que l’on va sortir de cette expérience encore plus forts.
"J'ai une bonne technique et une bonne protection de balle"
Quel va être ton rôle avec la sélection chilienne pendant le Festival ?
Si je dois jouer, je vais tout faire pour aider mes coéquipiers. Si je suis remplaçant, je ferai tout pour être sur le terrain.
Quels sont tes points forts selon toi ?
Je pense que j’ai une bonne technique et une bonne protection de balle. J’ai progressé dans le fait de savoir quand il faut garder la balle ou quand il faut aller de l’avant. Ce sont des choses qui viennent avec le temps.
Et les points sur lesquels tu dois progresser ?
Une chose que je suis en train d’améliorer : l'appréhension des contacts. J’ai toujours eu peur des chocs avec mes coéquipiers ou avec les adversaires mais quand je dois aller au contact, j’y vais.
Propos recueillis par Jordan Bozonnet
Traduit de l'espagnol par Louis Zachayus
Crédits photo : Jordan Bozonnet