A moins d'un mois du lancement de la première édition de la Sud Ladies Cup, du 5 au 10 juin, l'heure est à la préparation pour les quatres équipes en lice. Après deux ans de matchs amicaux, l'équipe de France est en quête de références et de rythme.
La problématique se pose à chaque pays organisateur. Le sélectionneur tricolore Gilles Eyquem n'y a pas échappé. En tant qu'hôte de la compétition, l'équipe de France féminine U20 était qualifiée d'office pour la coupe du Monde de la catégorie en août prochain. Réel avantage ou inconvénient à surmonter ? Difficile de se prononcer. Car si les Bleuettes n'ont pas eu le soucis d'aller chercher une qualification dans des éliminatoires parfois compliqués, elles n'ont de ce fait joué que des matchs amicaux durant deux ans. Une situation loin d'être idéale pour préparer un mondial à domicile.
Gilles Eyquem et ses troupes ont dû passer outre. C'est aussi pour cela que le technicien a choisi d'affronter des équipes d'un certain calibre, dans le but de maintenir un niveau d'opposition élevé. C'est dans cette optique que les U20 Françaises ont enchaîné en mars et avril quatres matchs amicaux face aux Etats-Unis puis au Japon, deux nations majeures du football féminin.
Début avril, les Bleuettes ont d'abord chuté contre les Japonaises à Concarneau (0-2) avant d'inverser la tendance quelques jours plus tard à Dinan Léhon et de l'emporter sur le même score (2-0).
Une victoire encourageante qui a permis à la France de renouer avec le succès. En mars, les Tricolores ont affronté deux fois les Etats-Unis, sans parvenir à les battre. Après une défaite à Vannes le 3 mars (0-1), elles n'ont pu faire mieux qu'un nul lors de la seconde rencontre à Saint-Malo (2-2). Elles auront l'occasion de prendre leur revanche face aux Américaines lors de la Sud Ladies Cup, le 10 juin à Salon-de-Provence.
Tombeuses de la Suède à Göteborg lors de leur dernier match amical de l'année 2017 (2-0), les joueuses de Gilles Eyquem restent sur des résultats mitigés. A elles d'élever leur niveau durant la Sud Ladies Cup. Pour passer du mode "match amical" à celui de "compétition internationale".
Mathieu Lauricella
Crédits photo : Ouest-France
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