Pour la soirée de lancement de la première édition de la Sud Ladies Cup, toute l’équipe de l'organisation ainsi que les délégations des équipes participantes étaient présentes. A cette occasion, le trio d’arbitres françaises, composé de Victoria Beyer, Solenne Bartnik et Stéphanie Di Benedetto, a répondu présent pour nous accorder une interview.
La première éditon de la Sud Ladies Cup, débutée ce mardi, déclenche l'enthousiasme chez les joueuses mais pas seulement. L'excitation est aussi palpable du côté des arbitres. A l'instar du trio français composé des jeunes Victoria Beyer, Solenne Bartnik et Stéphanie Di Benedetto.
« Je suis très contente d’être présente pour cette première édition car cela laisse présager de nombreuses autres pour les années à venir. C’est toujours un plus d’être là car nous pourrons dire on y était », s'exclame Victoria Beyer.
Même son de cloche chez sa coéquipière Solenne Bartnik. « Je rajouterai qu’il est important de rencontrer des équipes que l'on ne connait pas. Alors oui, l’Allemagne c’est une équipe d'Europe mais Haïti en revanche c'est une équipe que nous n'avons pas l'occasion de croiser régulièremet. Il est donc intéressant de rencontrer de nouveaux visages. Cela nous permet de vivre un experience que nous n’aurions peut être pas eu la chance de faire dans un autre événement ! Je pense qu’on va passer une bonne semaine ! ».
De son côté, Stéphanie Di Benedetto souligne la bonne organisation du Festival. Flattée de représenter la France durant cette première édition, elle confie son envie de revenir l'an prochain si son emploi du temps le lui permet.
Si elles possèdent plusieurs points en commun, chaque membre de ce trio a connu un parcours différent pour devenir arbitre. Plus expérimentée, Solenne évoluait dans un club mixte jusqu’à ses 14 ans, âge limite où filles et garçons peuvent encore évoluer dans la même équipe. Elle a ensuité préféré se tourner vers l’arbitrage. Quitter le foot, sa passion, était inenvisageable !
Victoria Beyer quant à elle ne faisait pas partie du monde du football au début : « A l'origine, je suis une basketteuse, malheureusement au bout d’un moment cela a coincé car les filles entre elles sont méchantes et hypocrites. Je ne l'ai pas supporté, j’avais déjà 13 ans. J'ai donc essayé l’arbitrage. Cela fait 14 saisons que je suis encore présente. Du pur hasard ! ». Un pur hasard pour Stéphanie aussi. Cette dernière nous confiant qu’elle a débuté cette activité au moment où elle se trouvait sur les bancs de la fac. Une pratique exercée depuis maintenant 10 ans : « Un pur hasard aussi mais c’est sympa ! ».
Toutes trois passionnées, ces dernières exercent la fonction d'arbitre en parallèle d'une activité professionnelle à plein temps. Un planning chargé mais qui n'altère en rien leur enthousiasme.
Orane Guisset