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4 juin 2011

Ciro Ferrara, la révolution italienne

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Après Zola et Casiraghi en 2008, l'Italie n'a pas lésiné sur les moyens pour encadrer sa jeune garde à Toulon. En effet avec Ciro Ferrara à sa tête la Squadra Azzura peut nourrir de grandes ambitions. Ce dernier fait partie des légendes du football transalpin comme Maldini (Milan AC) ou Bergomi (Inter de Milan). Il faut dire que Ferrara peut se targuer d'avoir tout gagner ou presque avec notamment 7 Scudetto à son actif. Un record. Son nom restera éternellement attaché à deux clubs. Le Napoli où il débute aux côtés d'un certain Diego Maradona puis la Juventus avec laquelle il remporte entre autres la Ligue des Champions en 1996.

Aujourd'hui Ferrara cultive les paradoxes. Connu pour être un défenseur rugueux bien dans la tradition transalpine il prône pourtant un football offensif. « J'ai dans mon effectif des éléments talentueux. Ils doivent pouvoir s'exprimer sans mettre en péril le collectif. Mes attaquants ou milieux offensifs font aussi leur part du travail pour faciliter la récupération du ballon » explique t-il.

Un guide pour son équipe

Tiré à quatre épingles, Ciro illustre bien « la classe » italienne mais vit chaque match à fond. Pas question pour lui de rester assis sur le banc en attendant que ça se passe. Il est debout quasiment du début à la fin afin de guider aux mieux sa formation. Par le geste ou la voix c'est au choix. Une chose est certaine l'Italie n'est pas venue pour prendre le soleil du côté de la Rade de Toulon. Une image le prouve. Pendant les arrêts de jeu contre la Côte d'Ivoire et alors qu'ils mènent tranquillement 2-0, les Transalpins ont préféré jouer à deux pour gagner du temps un coup franc idéalement placé à 20 mètres. Un détail qui en dit long sur le sérieux de cette formation. « J'ai bien aimé le sens du sacrifice de mon équipe en 2e période lorsque nous avons connu quelques moments difficiles. Les nombreux changements m'ont permis d'économiser certains éléments importants car il y a d'autres échéances derrière » conclut-il. La gagne encore et toujours. Mais pas n'importe comment. Tel est le credo de Ferrara. La révolution italienne à lui tout seul.

An. D.

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