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10 juin 2011
L'Italie sur le podium
Le match pour la 3ème place opposait le Mexique à l’Italie. Rappelez-vous, l’Italie avait perdu contre la France et les Mexicains face aux Colombiens. Après une heure et demie de jeu d’une partie plutôt équilibrée, les transalpins ont fait la différence aux penaltys. Une victoire tout de même méritée compte tenu de la physionomie du match.
Première curiosité, de chaque côté, les entraîneurs ont décidé de faire tourner. Pour l’Italie, Viotti, Santon, Paloschi et Rossi sont sur le banc alors qu’ils constituent la base de l’équipe. Côté mexicain, Torres, Villalobos, Diego Reyes, Orrantia et la star de l’équipe Ulises Davila sont remplaçants.
La première mi-temps de cette « petite » finale est légèrement en faveur du Mexique. Un avantage concrétisé peu avant la pause par Taufic Guarch. L’avant-centre profite d’un superbe arrêt réflexe de Silvestri sur une frappe d’Izazola pour récupérer le ballon et le pousser au fond des filets. Cette 33ème minute lance réellement le match et secoue les Italiens. 1-0 à la mi-temps, le score laisse encore place à un suspense haletant. Au tableau d’affichage, « El Tri » mène par un but et même si les débats ont été équilibrés, cette avance n’est pas volée. Dans ces 45 premières minutes, les Mexicains jouent vers l’avant, mettent en difficulté la défense italienne et cherchent clairement l’ouverture du score. Au contraire de l’Italie dont l’objectif semble être de ne pas encaisser le moindre but. Les transalpins ne sortent que par intermittences, comme s’ils craignaient les contres mexicains.
Une deuxième mi-temps où tout bascule
Au retour des vestiaires, tout change. « El Tri » pêche physiquement et les Italiens apportent à leur jeu l’agressivité qui avait tant manquée en début de partie. Et l’égalisation ne se fait pas attendre, dès la 43ème minute, la « Squadra Azzura » marque par Mattia Destro. L’attaquant transalpin profite d’un mauvais renvoi de la défense adverse pour placer une magnifique demie volée sous la barre. Impuissant, Carlos Lopez ramasse le cuir dans ses filets. Malgré les entrées successives de Torres, Ulises Davila et Diego Reyes, les hommes de Chavez Zarate ne marqueront pas d’autres buts. Le sort de ce match se règlera donc aux penaltys.
La loterie des tirs au but penche en faveur de l’Italie
Cette loterie tant redoutée des entraîneurs a sacrée la « Squadra Azzura ». Pourtant, pendant longtemps aucune équipe ne s’est démarquée. Avec une tentative ratée de chaque côté, le score est de 4-4 avant l’ultime penalty. Pour l’Italie, D’Alessandro ne tremble pas et bat Carlos Lopez avec sérénité. En face, c’est trop de pression pour Valencia qui frappe sans conviction, Silvestri ayant choisit le bon côté, le gardien italien fait le boulot en sortant proprement le ballon. Les rêves de victoire et de podium s’envolent pour les Mexicains qui avaient pourtant fait le plus dur en ouvrant le score pour leur dernière rencontre du tournoi.
Pour les Italiens, nul doute que cette victoire au mental et synonyme de place sur le podium sonne comme une consolation. Pour ce 39ème Festival « Espoirs » de Toulon, les troupes de Ciro Ferrara ont affiché une étonnante maturité pour des joueurs de cet âge. Si cette équipe parvient à gommer son manque d’efficacité offensive, elle est promise à un bel avenir..
Clément PELLEQUER
Première curiosité, de chaque côté, les entraîneurs ont décidé de faire tourner. Pour l’Italie, Viotti, Santon, Paloschi et Rossi sont sur le banc alors qu’ils constituent la base de l’équipe. Côté mexicain, Torres, Villalobos, Diego Reyes, Orrantia et la star de l’équipe Ulises Davila sont remplaçants.
La première mi-temps de cette « petite » finale est légèrement en faveur du Mexique. Un avantage concrétisé peu avant la pause par Taufic Guarch. L’avant-centre profite d’un superbe arrêt réflexe de Silvestri sur une frappe d’Izazola pour récupérer le ballon et le pousser au fond des filets. Cette 33ème minute lance réellement le match et secoue les Italiens. 1-0 à la mi-temps, le score laisse encore place à un suspense haletant. Au tableau d’affichage, « El Tri » mène par un but et même si les débats ont été équilibrés, cette avance n’est pas volée. Dans ces 45 premières minutes, les Mexicains jouent vers l’avant, mettent en difficulté la défense italienne et cherchent clairement l’ouverture du score. Au contraire de l’Italie dont l’objectif semble être de ne pas encaisser le moindre but. Les transalpins ne sortent que par intermittences, comme s’ils craignaient les contres mexicains.
Une deuxième mi-temps où tout bascule
Au retour des vestiaires, tout change. « El Tri » pêche physiquement et les Italiens apportent à leur jeu l’agressivité qui avait tant manquée en début de partie. Et l’égalisation ne se fait pas attendre, dès la 43ème minute, la « Squadra Azzura » marque par Mattia Destro. L’attaquant transalpin profite d’un mauvais renvoi de la défense adverse pour placer une magnifique demie volée sous la barre. Impuissant, Carlos Lopez ramasse le cuir dans ses filets. Malgré les entrées successives de Torres, Ulises Davila et Diego Reyes, les hommes de Chavez Zarate ne marqueront pas d’autres buts. Le sort de ce match se règlera donc aux penaltys.
La loterie des tirs au but penche en faveur de l’Italie
Cette loterie tant redoutée des entraîneurs a sacrée la « Squadra Azzura ». Pourtant, pendant longtemps aucune équipe ne s’est démarquée. Avec une tentative ratée de chaque côté, le score est de 4-4 avant l’ultime penalty. Pour l’Italie, D’Alessandro ne tremble pas et bat Carlos Lopez avec sérénité. En face, c’est trop de pression pour Valencia qui frappe sans conviction, Silvestri ayant choisit le bon côté, le gardien italien fait le boulot en sortant proprement le ballon. Les rêves de victoire et de podium s’envolent pour les Mexicains qui avaient pourtant fait le plus dur en ouvrant le score pour leur dernière rencontre du tournoi.
Pour les Italiens, nul doute que cette victoire au mental et synonyme de place sur le podium sonne comme une consolation. Pour ce 39ème Festival « Espoirs » de Toulon, les troupes de Ciro Ferrara ont affiché une étonnante maturité pour des joueurs de cet âge. Si cette équipe parvient à gommer son manque d’efficacité offensive, elle est promise à un bel avenir..
Clément PELLEQUER
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