Le Tournoi Maurice Revello fait son Calendrier de l’Avent ! Jusqu’au 24 décembre, retrouvez chaque jour sur notre site internet et nos réseaux sociaux un focus sur une finale mythique parmi les 49 éditions de la compétition. En ce 15 décembre, retour sur la victoire de l'Italie face au Chili en 2008.
LE CONTEXTE
L'Europe s'apprête à vibrer. Mai 2008, nous sommes à quelques jours du coup d'envoi de l'Euro. Comme le veut la tradition lors des années de grandes compétitions, le Tournoi Maurice Revello se déroule quelques jours auparavant. Lors de cette 36 édition, le Tournoi accueille comme toujours des nations venues de tous horizons, de la France aux Etats-Unis, en passant par le Japon, la Côte d'Ivoire ou encore le Chili. A la tête de cette équipe chilienne justement, un entraineur bien connu des suiveurs du football puisqu'il s'agit de Marcelo Bielsa. A la tête de la sélection A, l'Argentin est venu procéder à une revue d'effectif des jeunes talents du pays au Tournoi. Sa philosophie de jeu ultra offensive va porter ses fruits. Sous sa houlette, la Rojita ne fait qu'une bouchée de ses adversaires et atteint la finale pour sa première participation. Mais face à elle se dresse une montagne. Championne du monde en titre, l'Italie est bien décidée à saisir sa chance après deux finales perdues successivement en 2002 et 2003. Alors, jamais deux sans trois ?
LE MATCH
La défense de fer italienne (1 but encaissé en 4 matchs) face à la furia offensive chilienne (11 buts inscrits en 4 matchs). Le constat a tout du cliché mais il est bien réel, c'est une véritable opposition de style que réserve la finale du Tournoi Maurice Revello 2008. Sûre de ses forces, l'Italie parvient à neutraliser le Chili, qui reste muet en première période malgré sa volonté constante d'attaquer. La physionomie ne change pas au retour des vestiaires et à une différence près. Toujours incapable de marquer, la Rojita laisse des espaces dans son dos. La Squadra Azzurra n'en demande pas tant. D'une frappe croisée, Pablo Osvaldo ouvre le score à vingt minutes du terme et scelle le succès de son équipe. Après deux défaites en finale, l'Italie s'offre enfin son premier titre au Tournoi.
UN JOUEUR
C'est d'abord par son gabarit (1,60 m) qu'on le remarque. Mais très vite, on oublie son physique et sa taille, et c'est son football qui parle. Lors de cette édition 2008, Sebastian Giovinco épate les observateurs. Par ses dribbles déroutants et ses déplacements, le petit milieu offensif semble insaisissable. Auteur de 2 buts durant la compétition, la Formica Atomica guide les siens vers le titre et décroche le trophée de meilleur joueur du Tournoi. Champion d'Italie à deux reprises avec la Juventus, sa carrière ne sera malheureusement pas à la hauteur des promesses et de son talent.