Vainqueur du Tournoi Maurice Revello avec la Colombie en 2011, Eduardo Lara est un visage bien connu des suiveurs du Festival. L’ancien sélectionneur des U21 colombiens y a participé à plusieurs reprises, comme adjoint et comme entraineur. Présent cette année pour y observer certains jeunes joueurs, il a accepté de répondre à nos questions et livrer ses souvenirs. Un ami du Tournoi toujours aussi passionné et admiratif du Festival. Entretien.
Eduardo, que représente le Tournoi Maurice Revello pour vous ?
C’est quelque chose de grand. Le fait de pouvoir revenir ici, où j’ai eu l’opportunité de remporter deux fois la compétition comme assistant et comme sélectionneur en 2011, est un plaisir énorme. Je suis très heureux d’être là et de pouvoir observer tous ces futurs grands joueurs.
Vous avez remporté le Tournoi en 2011 avec une sélection qui comptait dans ses rangs des talents comme James, Muriel, Zapata… Quels souvenirs en gardez-vous ?
De grands souvenirs. Remporter le Tournoi ici, face à la France, après une séance de tirs au but… C’était comme un rêve. Nous étions présents avec une sélection pleine de talents comme James, Zapata, Arias, Bonilla… Je suis très fier d’avoir dirigé cette équipe, d’avoir participé au développement de ces joueurs et bien sûr d’avoir gagné ce Tournoi avec eux.
Le Tournoi permet aux équipes d’affronter des sélections qu’elles n’ont pas l’habitude de croiser habituellement. Qu’est-ce que cela peut apporter aux jeunes joueurs présents ?
Je pense que c’est très important. Pouvoir participer au Tournoi Maurice Revello permet de se confronter aux promesses du football mondial. Pour des sélections comme le Japon ou l’Algérie par exemple, pouvoir être ici revêt une importance capitale pour la formation et l’avenir de leur football.
La Colombie, sacrée lors du Tournoi en 2011, avec Eduardo Lara au premier plan
Que pensez-vous de la nouvelle génération colombienne et notamment de celle présente au Tournoi et qui a atteint les demi-finales ?
C’est d’abord très important que la Colombie soit de retour au Tournoi, cela faisait plusieurs années qu’elle n’y avait pas participé. Cette génération est douée. Mais prendre part au Tournoi n’est pas seulement important pour la Colombie, ça l’est aussi pour les autres sélections, même les plus grandes comme le Brésil, l’Argentine, le Mexique, le Portugal… C’est une très belle expérience pour les joueurs et cela participe à leur développement
Vous avez remporté le Tournoi il y a onze ans maintenant, quel est votre quotidien aujourd’hui ?
J’ai continué comme entraîneur et aujourd’hui, je suis invité par la société Goal Brazil pour observer les jeunes joueurs qui représentent le futur du football mondial.
Avez-vous un message pour tous les jeunes joueurs qui prennent part au Tournoi Maurice Revello ?
Je pense qu’il y a une chose très importante ici, c’est la tradition que possède le Tournoi à travers la famille Revello. Le fait de pouvoir être ici et jouer contre les meilleures sélections U21 et U20 est le maximum qui peut arriver dans la carrière d’un jeune joueur.
Propos recueillis par Mathieu Lauricella