Cette édition 2019 a vu le Brésil l’emporter en finale contre le Japon (1-1, 5 TAB à 4) et a été riche en émotions. Découvrons ensemble le onze type du Tournoi.
Chen Wei (Chine) : Sa parade du bras gauche à bout portant face à un attaquant bahreïni lors de la phase de groupes est encore dans tous les esprits. Véritable dernier rempart, le gardien chinois du Shanghai SIPG a multiplié les arrêts lors de cette 47e édition.
Emerson (Brésil) : Pour sa deuxième apparition au Tournoi Maurice Revello après l’édition 2017, le joueur du FC Barcelone a brillé sur son côté droit. Ultra actif, il a très souvent proposé des solutions à son ailier en dédoublant très haut sur le terrain. Ses centres ont été précis. Réel atout du Brésil dans le 4-3-3 d’André Jardine.
Lyanco (Brésil) : Un roc. En défense centrale au côté de Murilo, Lyanco a été impérial. Que ce soit dans ses relances courtes, dans ses transversales pour écarter le jeu, ses duels ou dans l’anticipation. Le joueur appartenant au Torino termine deuxième meilleur joueur du Tournoi Maurice Revello 2019. Une juste récompense.
Keiya Shiihashi (Japon) : Déjà présent l’année passée avec le Japon, le natif de Funabashi a confirmé son talent lors de cette édition. Dans le 3-4-3 de Yokouchi, le défenseur central légèrement excentré côté gauche s’est montré exemplaire dans tout ce qu’il entreprenait.
Yuki Soma (Japon) : Buteur égalisateur contre le Mexique en demi-finale, il a permis à sa nation de relever la tête dans un match où le Japon n’y était pas vraiment. Il a aussi inscrit son tir au but face à El Tri. Une des plus belles pattes droites du Tournoi. Très offensif sur son côté gauche dans le dispositif nippon.
Douglas Luiz (Brésil) : Le Brésilien a été élu meilleur joueur du Tournoi Maurice Revello 2019. Pièce maîtresse de l’entrejeu auriverde, Douglas Luiz a étonné de par sa sérénité balle au pied. Il a été le fer de lance de nombreuses occasions brésiliennes durant la compétition. La force tranquille.
Ao Tanaka (Japon) : Le milieu central japonais a ébloui grâce à sa faculté à être très souvent précis dans ses passes, la plupart du temps millimétrées. Bon techniquement, il a récupéré un nombre incalculable de ballons dans son camp pour ensuite lancer les attaques de son équipe.
Antony (Brésil) : Son match référence a été contre la France. Il a fait tout ce qu’il voulait. Très technique, il a régalé les foules de par ses gestes à donner le tournis. Rapide, il ne sera pas étonnant de le voir rejoindre le Vieux Continent dans les prochains mois. Buteur aussi en finale face au Japon.
Vitor Ferreira (Portugal) : Révélation du Tournoi. Il est arrivé en pleine confiance après avoir gagné la Youth League avec le FC Porto. Buteur lors du match de classement face à la France, le milieu de terrain offensif a été le meneur de jeu du Portugal. Il s'est distingué grâce à une technique largement au-dessus de la moyenne.
Paulinho (Brésil) : Il est arrivé in-extremis en Provence pour pallier l’absence de dernière minute de Rodrygo. Habitué à jouer seulement des bouts de match avec le Bayer Leverkusen en Allemagne, Paulinho a pu exprimer tout son talent ici, notamment face au Qatar et contre l’Irlande. Très technique et adroit devant la cage, il a inscrit trois buts, à seulement 18 ans !
Matheus Cunha (Brésil) : L’attaquant du RB Leipzig s’est baladé dans ce Tournoi. Habitué aux joutes européennes avec le club allemand, Cunha, au début remplaçant, a vite gagné sa place pour se montrer par la suite indispensable sur le front de l’attaque du Brésil. Il a terminé meilleur buteur de la compétition avec quatre buts.