Le Tournoi Maurice Revello fait son Calendrier de l’Avent ! Jusqu’au 24 décembre, retrouvez chaque jour sur notre site internet et nos réseaux sociaux un focus sur une finale mythique parmi les 49 éditions de la compétition. En ce 2 décembre, retour sur la victoire du Brésil face à l'Argentine en 1983.
LE CONTEXTE
Onzième édition du Tournoi Maurice Revello. Le plateau est relevé et offre deux poules de qualité : la première avec la France, l'Argentine, l'URSS et l'Irlande, la seconde avec le Brésil, l'Allemagne de l'Ouest, la Chine et l'Algérie. Après un nul contre l'URSS et deux victoires contre la France et l'Irlande, l'Argentine termine en tête et se qualifie pour la finale. Elle est rejointe par le Brésil, qui écarte la Chine et l'Algérie avant d'assurer le nul contre l'Allemagne de l'Ouest. C'est donc un duel entre les deux plus grands rivaux sud-américains que l'on retrouve en finale.
LE MATCH
Comme pressenti, les deux équipes se livrent une bataille féroce et à l'image des confrontations brésilo-argentines, c'est une finale tendue à laquelle on assiste. Cette année-là, l'organisation du Tournoi avait instauré l'exclusion temporaire. Chaque avertissement reçu était alors synonyme d'exclusion pour quelques minutes. Problème, l'engagement est tel sur le terrain que l'arbitre de la rencontre, Joël Quiniou, se voit contraint de distribuer les cartons. Avec quatre jaunes contre l'Argentine et trois contre le Brésil, les deux formations se retrouvent alors pendant plusieurs minutes... à sept contre huit !
Rinaldi et Urruti récoltent même deux cartons rouges côté argentin. Une infériorité numérique qui coûte cher à l'Albiceleste. Dos à dos à l'issue de la rencontre après des buts de Nelsinho et Insua (1-1), les deux formations doivent se départager aux tirs au but. C'est finalement la Seleçao qui l'emporte trois tirs au but à un et décroche son troisième titre au Festival International Espoirs après 1980 et 1981.
UN JOUEUR
Patron de la défense argentine, Oscar Ruggeri n'est alors qu'un jeune joueur de 21 ans lorsqu'il perd en finale du Tournoi en 1983. Il se rattrapera ensuite durant sa carrière en remportant une Coupe du Monde (1986), deux Copa América (1991 et 1993), une Copa Libertadores avec River Plate (1986) et plusieurs fois les championnats nationaux d'Espagne et d'Argentine. Avec 97 sélections, il est également l'un des joueurs les plus capés de l'histoire de l'Albiceleste.