A quelques jours du début de la deuxième Sud Ladies Cup, du 8 au 18 mai, tour d'horizon des six sélections participantes. Favorites pour certaines, outsiders pour d'autres, toutes auront leur carte à jouer durant la compétition. Aujourd'hui, focus sur Haïti.
Surprise de la première édition de la Sud Ladies Cup en 2018, Haïti n’a plus rien d’une équipe novice un an plus tard. Malgré une dernière place et trois défaites en autant de rencontres, l’équipe dirigée par Marc Collat avait épaté par son abnégation et sa solidarité, opposant notamment une forte résistance à l’Allemagne. Un état d’esprit qu’elle avait également affiché durant la Coupe du Monde U20 en France en juillet. Bien qu’éliminées en phase de groupes, les Haïtiennes avaient donné du fil à retordre à la Chine, au Nigéria… et à l’Allemagne, une nouvelle fois.
La sélection caribéenne n'avait perdu que sur la plus petite des marges à chaque fois. Dominée par la Chine en ouverture (1-2), elle s'était ensuite inclinée face au Nigéria (0-1) avant de passer tout près de l'exploit contre les Allemandes. Menées 3-0 à l'heure de jeu, les Haïtiennes s'étaient lancées dans une folle remontée en inscrivant deux buts en dix minutes, sans parvenir toutefois à égaliser (2-3). Nérilia Mondésir, dont on avait déjà aperçu les qualités lors de la Sud Ladies Cup, avait signé les trois buts de son équipe lors de la Coupe du Monde.
Cette année, c’est donc avec une expérience accrue et une envie débordante qu’elles reviennent pour la deuxième édition de la Sud Ladies Cup. Objectif, poursuivre la progression enclenchée ces derniers mois et confirmer les espoirs nés de ces performances. Avec les jeunes talents Rachelle Caremus et Danielle Monique Etienne, Haïti aura des atouts de poids dans son équipe. Assez pour créer la surprise ?
LIRE AUSSI
Zoom sur... La Corée du Nord, reine de la régularité
Zoom sur... La France, pour montrer la voie
Zoom sur... Le Gabon, pour une première
Crédits photo : Magali Ruffato