Pour la première édition de la Sud Ladies Cup, quatre équipes sont au rendez-vous : l’Allemagne, les Etats-Unis, Haïti et bien évidemment la France. Nous aurons le plaisir de voir jouer ces nations au stade d’Honneur de Salon-de-Provence du 5 au 10 juin. L’équipe de France ne pouvait pas manquer cette compétition, surtout qu’elle précède la Coupe du Monde en France du 5 au 24 août. Le tournoi est l’occasion de se préparer au mieux pour cette échéance majeure. Entretien avec le sélectionneur de la France féminine U20, Gilles Eyquem.
Quelle est votre ambition pour cette toute première Sud Ladies Cup ?
Nous partons dans l’optique de bien nous préparer pour la Coupe du Monde à venir. Il est important pour nous de se rassurer face aux meilleures nations mondiales.
Que pensez-vous de vos adversaires ?
On aura dans ce tournoi ce qui se fait de mieux au niveau international. Que ce soit les Etats-Unis, toujours dans le dernier carré, avec une très belle équipe athlétique. Ou encore l’Allemagne, qui est la meilleure équipe selon moi au niveau européen. Les Allemandes étaient les meilleures lors du dernier Euro. On va pouvoir découvrir la surprenante équipe d’Haïti, qui a réussi à sortir brillamment des qualifications américaines. Cela n’est pas le fruit du hasard, il me tarde de les voir à l’œuvre.
Comment avez-vous constitué votre groupe ?
On déplore quelques absentes à cause des examens scolaires, certaines filles vont passer le bac ou des partiels post-bac. Il y a également quelques blessées, on a donc dû élargir le groupe pour le tournoi.
Que représente le Festival pour vous ?
Le Festival International Espoirs me rappelle le moment où j’étais adjoint chez les garçons de la génération 1992. J’ai souvenir de la très bonne organisation du tournoi, comme toujours au Tournoi Maurice Revello. C’est un Festival très intéressant qui propose toujours des rencontres avec de redoutables adversaires.
Que pensez-vous de cette initiative de créer une compétition internationale purement féminine ?
C'est une très belle initiative. C’est quelque chose qui manquait sur le territoire français. Je souscris complètement surtout dans le sud de la France, qui devient de plus un plus une terre du football féminin. J’espère voir du monde pour les matches des filles et que cela pourra susciter des vocations.
Le Festival sera-t-il décisif pour la constitution du groupe en vue du Mondial en août ?
On aura forcément un groupe très proche de celui pour la Coupe du Monde. Même si certaines ont eu des empêchements, le noyau fort du groupe qui sera présent ici le sera pour le Mondial. Nous avons beaucoup travaillé toute la saison, on prendra le meilleur groupe du moment. Ce sera quoi qu’il arrive une bonne préparation qui va nous permettre d’affiner notre collectif.
Propos recueillis par Julien Philipakis
Crédit photo : Benjamin Roux